Au Soudan du sud, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a prolongé la durée de la transition de deux ans supplémentaires le 04 août 2022. Les autorités du pays ont annoncé une nouvelle feuille de route pour la transition. Le processus de paix et de réconciliation a connu de nombreux bouleversements depuis la signature de l’accord de paix revitalisé de 2018.
Le gouvernement sud-soudanais restera en place au cours des vingt-quatre prochains mois. Le président du Soudan du sud Salva Kiir a prolongé la durée de la transition de deux ans supplémentaires le 04 août 2022. Les autorités du pays ont annoncé une nouvelle feuille de route de la transition, alors que des élections sont attendues en février 2023.
Nous ne voulons pas vous précipiter dans une élection qui nous ramènera à la guerre. Par conséquent, nous avons décidé de préparer le terrain au cours des 24 prochains mois pour ouvrir la voie à des élections au Soudan du Sud avec une armée unifiée, une constitution visionnaire et une solide compréhension de notre pays sur lesquelles bâtir un gouvernement qui peut mener à bien la guerre contre la pauvreté, l’ignorance et le désespoir.
Salva KIIR, Président de la République
Le processus de paix et de réconciliation subit de nombreux soubresauts depuis la signature de l’accord de paix revitalisé de 2018. Le gouvernement en place n’a pas réussi à implémenter la majorité des points de ce pacte, notamment la formation d’une armée nationale unifiée composée d’ex combattants des groupes rebelles rivaux du pays. La présente prorogation de la transition a été rejetée par les partenaires au dialogue sud-soudanais.
L’accord revitalisé était notre chance de corriger nos erreurs, et je ne sous-estime ni ne rejette ce que nous avons déjà réalisé grâce à cet accord. Nous avons stabilisé le pays et établi un cadre pour transformer l’État en construisant des institutions efficaces.
Salva KIIR, Président de la République
Le 5 août 2022, le président Salva Kiir a annoncé dans un communiqué que la prolongation de transition est le fruit d’un consensus politique avec son principal rival Riek Machar. Il a indiqué que cette mesure n’est pas une manœuvre politique pour son maintien au pouvoir, mais une réponse aux défis posés par la mise en œuvre de l’accord de paix au Soudan du sud.
