L’Union africaine a fermement condamné l’annonce d’un gouvernement parallèle par les Forces de soutien rapide, craignant une aggravation du conflit qui ravage le Soudan depuis avril 2023. Alors que Khartoum accuse les Émirats arabes unis de soutenir militairement les RSF, la guerre s’intensifie, plongeant le pays dans une crise humanitaire sans précédent. L’organisation panafricaine appelle à un dialogue inclusif pour éviter une fragmentation accrue.
L’Union africaine a condamné le 12 mars 2025, la formation d’un gouvernement parallèle par les Forces de soutien rapide et leurs alliés le 18 février 2025, estimant que cette initiative aggrave la crise soudanaise. Depuis avril 2023, le pays est ravagé par un conflit opposant l’armée régulière aux RSF, entraînant des milliers de morts et des millions de déplacés.
Le gouvernement soudanais accuse les Émirats arabes unis de soutenir les RSF dans des massacres à grande échelle, notamment au Darfour. Une plainte a été déposée devant la Cour internationale de justice, alors que plusieurs rapports signalent un appui logistique via le Tchad et la Libye. Abou Dhabi dément ces allégations.
Alors que la guerre se poursuit, la situation humanitaire se détériore, avec 25 millions de Soudanais touchés par l’insécurité alimentaire. L’Union africaine plaide pour un dialogue inclusif, mais la proclamation d’un gouvernement rival complique les efforts de médiation et accentue les divisions entre les factions.
