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Soudan : mise sur pied d’un comité pour enquêter sur les crimes de guerre commis par les Forces de soutien rapide

Le chef du Conseil souverain de transition du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, a créé, le 4 août 2023, un comité pour mener des enquêtes approfondies sur les crimes de guerre commis par les Forces de soutien rapide depuis le 15 avril 2023. Alors que les forces paramilitaires sont accusées de violations graves contre les civils, de violences sexuelles, de torture, d’enlèvements, de pillages et d’occupation des biens civils, la commission va prendre toutes les mesures légales contre les membres des RSF à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ainsi que contre toute personne impliquée dans leurs activités, que ce soit par participation, incitation ou assistance, selon un communiqué du Conseil souverain de transition.

Le président du Conseil souverain de transition du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, a créé, le 4 août 2023, une commission chargée d’enquêter sur les crimes de guerre, les violations contre les civils et d’autres abus attribués aux Forces paramilitaires de soutien rapide (RSF). Le comité, composé de représentants du ministère public, des Affaires étrangères, et de la Justice, des forces armées, de la police, du service général des renseignements et de la Commission nationale des droits de l’homme, a pour vocation de recenser tous les crimes commis par les RSF depuis le début de la guerre, le 15 avril 2023. 

La guerre au Soudan, on voit les violations graves du droit international humanitaire des deux côtés, que ce soit du côté des RSF ou du côté des forces gouvernementales. Initier une enquête contre le côté opposé c’est un moyen de pression juridique. Des enquêtes seront longues, jusqu’à ce que les sanctions tombent, ça prendra beaucoup de temps et ça va juste refroidir les ardeurs de certains membres des RSF mais à y regarder de très près, ce moyen de pression juridique n’aura aucun impact significatif sur les hostilités.

Kerwin MAYIZO, Analyste politique

Les Forces de soutien rapide ont été accusées d’avoir arrêté de nombreux civils et d’avoir soumis certains d’entre eux à la torture. En outre, des rapports font état de plusieurs cas de femmes violées et de filles enlevées dans divers quartiers de Khartoum et de la région du Darfour. Les forces paramilitaires sont également accusées d’occupation des biens civils, de destruction d’infrastructures et de pillages de biens civils et commerciaux. Le parquet du Soudan, de son côté, a signalé plus de 500 personnes disparues et affirme que certaines communautés sont ciblées en raison de leur identité ethnique.

Ce qu’il faudrait faire c’est continuer les négociations pour mettre fin à la guerre par des moyens autres que militaires, c’est-à-dire par des moyens pacifiques, et une fois que la guerre sera terminée, on pourra initier une commission pour traiter les cas spécifiques des violations graves du droit international humanitaire.

Kerwin MAYIZO, Analyste politique

Le nouveau comité a exhorté les civils à déposer des plaintes détaillant les violations qu’ils ont subies auprès des bureaux du ministère public dans divers États dans les meilleurs délais. D’après un communiqué du Conseil souverain de transition, le comité va prendre toutes les mesures légales contre les dirigeants et les membres des RSF à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ainsi que contre toute personne impliquée dans leurs activités, que ce soit par participation, incitation ou assistance. L’objectif est d’amener les personnes impliquées à un procès équitable, selon le Conseil souverain de transition.

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