Au Tchad, une attaque contre la Présidence de la République a été menée par des assaillants non identifiés dans la nuit du mercredi 08 Janvier 2024. Après des échanges de tirs nourris d’environ deux heures, les assaillants ont été neutralisés par la Garde Présidentielle. Selon un premier bilan provisoire du Procureur de la République, dix-huit assaillants ont été tués et six blessés. Du côté de l’armée, deux militaires ont succombé suite aux blessures.
Au Tchad, l’attaque de la présidence de la République par des individus non identifiés ce mercredi 08 janvier 2024 s’est soldée par la mort de 18 assaillants et deux militaires de la garde présidentielle selon le premier bilan du Procureur de la République. Les blessés des deux côtés ont été transportés à l’hôpital pour recevoir des soins. Le parquet a ouvert une enquête pour crimes d’assassinat, coups et blessures volontaires, tentative d’atteinte à l’ordre constitutionnel et atteinte aux institutions de l’Etat.
Des enquêtes sont ouvertes pour rechercher et identifier tous les instigateurs, les auteurs, les co-auteurs et complices de ces actes et procéder à leurs arrestations afin de leur appliquer la rigueur de la loi.
OUMAR MAHAMAT KEDELAYE, Procureur de la République
Les assaillants et les commanditaires de cette attaque n’ont toujours pas été identifiés par les autorités. Mais le Gouvernement rassure la population que la situation sécuritaire est sous contrôle et qu’elle peut vaquer à ses occupations.
Il semble que l’acte terroriste ne semble pas crédible. Il y a eu beaucoup de spéculations autour de cette attaque mais je tiens à rassurer les Tchadiens que le dispositif militaire autour de la présidence a été levé en grande partie et qu’il y a juste un petit dispositif minimum qui est là. Tout est sous contrôle.
ABDERAMANE KOULAMALLAH, Porte-parole du gouvernement
Pour rappel, le Tchad fait face aux attaques récurrentes de la secte Boko Haram qui sévit dans le bassin du lac Tchad. Une situation qui a nécessité une opération militaire spéciale dénommée opération Haskanite dirigée par le maréchal Mahamat Idriss Deby Itno en novembre 2024. Les tirs ont eu lieu après la visite à N’Djamena du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, mercredi 8 janvier. L’attaque survient également au lendemain de la déclaration du président tchadien sur la fin de la coopération militaire avec la France, le maréchal Mahamat Idriss Deby Itno ayant affirmé qu’il s’agissait d’une “décision souveraine du Tchad”, contrairement à une sortie faite par le président français Emmanuel Macron qui a indiqué que la France avait été à l’initiative.
