L’Assemblée nationale au Tchad comptera 188 députés et 69 sénateurs, dont 1/3 seront nommés par le président. Cette composition a été adoptée par le Conseil national de transition le 29 juillet 2024, instaurant ainsi le bicaméralisme conformément aux recommandations du Dialogue national inclusif. La Loi organique sur la composition du Parlement a été approuvée avec 153 voix pour et 15 voix contre. Certains conseillers de la transition ont exprimé des réserves concernant le découpage administratif. Le Premier ministre a annoncé que les élections auront lieu en décembre 2024.
Au Tchad, l’Assemblée nationale sera composée de 188 députés et 69 sénateurs, parmi lesquels 1/3 seront nommés par le président de la République. La composition du futur Parlement tchadien a été adoptée par le Conseil national de transition, le 29 juillet 2024. Cette loi organique institue le bicaméralisme parlementaire au Tchad conformément aux recommandations du Dialogue national inclusif et souverain.
“Naturellement, pour parachever et parfaire le retour à l’ordre constitutionnel normal dans notre pays, il fallait organiser des élections parlementaires, organiser des élections locales pour que nous puissions définitivement finir avec la transition. Nous avons donc travaillé en essayant de nous souvenir de l’évolution politique dans notre pays”.
Limane MAHAMAT, Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation – Tchad
La Loi organique portant sur la composition du Parlement, le régime des inéligibilités, des incompatibilités et des indemnités des parlementaires a reçu 153 voix pour et 15 voix contre. Une partie des conseillers de la transition a justifié sa désapprobation par un découpage administratif inégal, de leur avis.
“Le Tchad a traversé des périodes difficiles marquées par des conflits internes et de déchirement. Notre unité nationale a été mise à rude épreuve et il est impératif que nous agissions avec responsabilité pour la préserver. Malheureusement, le découpage proposé risque actuellement de créer des fractures dans notre société. La répartition du nombre d’élus n’est pas équitable”.
Khadidja TOURE, Membre du Conseil national de transition – Tchad
La législation encadrant le fonctionnement de la prochaine législature représente un pilier principal de l’aboutissement de la transition au Tchad. Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Allah-Maye Halina a annoncé que les élections législatives, sénatoriales et locales se tiendront en décembre 2024.
