La province du Tibesti, située dans le nord désertique du Tchad, est confrontée à des inondations dévastatrices causées par des pluies torrentielles, un phénomène rare dans cette région. Entre le 9 et le 14 août, ces intempéries ont causé la mort de 60 personnes et d’importants dégâts matériels. Les autorités peinent à accéder aux zones sinistrées, aggravant la situation des populations touchées.
Le nord désertique du Tchad est frappé par des inondations massives après des pluies torrentielles, un phénomène rare dans cette région. Entre le 9 et le 14 août, au moins 60 personnes ont perdu la vie dans les six départements de la province du Tibesti, selon les autorités locales. Les dégâts sont considérables : des milliers de boutiques détruites et des véhicules emportés par les eaux.
Ces événements sont à mettre sur le compte du phénomène El Nino. Pour ceux qui ne le savent pas, El Nino est un phénomène qui se produit généralement dans le mois de décembre, parce que, au cours de cette période, la température de la Terre chauffe et avec moi que plus le soleil frappe la terre, plus la terre chauffe et cela provoque de la vapeur. C’est ce qui va retomber plus tard sur le sol. Bien sûr, la terre sous forme de pluie. Ça c’est l’une des conséquences du phénomène El Nino. C’est ce qui s’est produit au Niger récemment et bien sûr au Tchad.
Elvis Gouza , Journaliste – Côte d’Ivoire
Ces précipitations inhabituelles, qui surviennent tous les cinq à dix ans, ont surpris les habitants. La ministre de l’Action sociale, Fatimé Boukar Kossei, a exprimé sa préoccupation face à l’ampleur des dégâts et aux difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire. La situation est critique, d’autant que certaines zones restent inaccessibles.
À la longue pour éviter que les populations soient victimes des inondations, qu’on soit dans les pays désertiques ou dans les pays forestiers. La solution est la même. Il s’agit, primo, de mettre en place un système d’alerte précoce, un système d’alerte précoce qui doit être défini par la société chargée de la surveillance météorologique.
Elvis Gouza , Journaliste – Côte d’Ivoire
Les pluies de cette année sont les plus abondantes depuis plus de trois ans. Le sud du Tchad n’est pas épargné, avec des inondations qui touchent également la capitale, N’djamena². Ces intempéries rappellent les inondations de 2022 qui avaient déjà causé des dégâts considérables, affectant plus de 1,3 million de personnes à travers le pays.