Au Tchad, les récoltes agricoles de la saison en cours ne sont pas bonnes et les perspectives des cultures maraîchères encore moins, à cause de la faible pluviométrie. Une situation qui fait craindre à la population le spectre de la famine en période de soudure prochaine. Les prévisions des récoltes dans les provinces à forte potentialité agricole ne sont pas favorables cette année. Les groupements villageois tirent la sonnette d’alarme et les autorités mise sur le programme conjoint du G5 sahel pour atténuer le phénomène.
Au Tchad, les prévisions agricoles de cette saison ne sont pas propices, à cause, de la faible pluviométrie dans certaines provinces à forte potentialité agricole. Une situation qui fait craindre des crises alimentaires dans certaines localités du pays. Pour atténuer le phénomène, les autorités misent désormais sur le programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflit et changement climatique (SD3C) lancé officiellement en août 2021, au profit de 11 000 ménages agropastoraux.
Le Tchad comme les autres pays sahéliens fait face aux effets du changement climatique et les conflits armés qui ne favorisent pas les productions agricoles. Le programme SD3C viendra renforcer les exploitations agricoles familiales et les éleveurs nomades à mieux s’adapter aux défis climatiques, sécuritaires et sanitaires.
Pour rappel, le programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflit et changement climatique (SD3C) qui sera mis en œuvre au Tchad par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) sous la supervision du Projet de Renforcement de la Productivité des Exploitations Agropastorales Familiales et Résilience, est financé à hauteur de 100 milliards de FCFA par le Fond International de Développement Agricole.