La cohabitation pacifique est l’un des défis majeurs en milieu rural au Tchad. Les conflits intercommunautaires notamment entre éleveurs et agriculteurs persistent en dépit des initiatives en faveur de la pacification. Une situation qui met en péril le développement socio-économique dans certaines localités. Dans la province de Moyen Chari, les communautés de la ville de Sarh, semblent avoir pourtant réussi cet exploit.
Au Tchad, les conflits intercommunautaires persistent dans le monde rural en dépit de la mise en œuvre de mécanismes de pacification. Une situation qui met en péril le développement socio-économique dans certaines localités. Mais dans la ville de Sarh, les communautés ont privilégié la prévention et la résolution des conflits à la base sous la supervision des chefs religieux et coutumiers. Cette acceptation dans la diversité sociale et culturelle est l’un des patrimoines de la ville.
Une initiative locale qui a permis d’éviter à plusieurs reprises des conflits intercommunautaires dans la province du Moyen Chari notamment entre éleveurs et agriculteurs, sur des différends fonciers et des espaces de pâturage. Des acquis de cohabitation pacifique que l’initiative « Tous à Sarh » veut contribuer à pérenniser pour le développement socio-économique de la région.
La province du Moyen Chari est l’une des régions à forte potentialité agricole et pastorale du Tchad, où cohabitent toutes les communautés du pays. Sa situation géographique et climatique en fait une province cosmopolite, et un pôle important des trafics transfrontaliers.