Au Tchad, les nouveaux sénateurs de la cinquième République ont été installés ce vendredi 07 Mars 2025 au palais des Arts et de la culture qui sert désormais de siège au Sénat. A l’issue de la première séance dédiée à la mise place d’un bureau, les sénateurs ont élu à l’unanimité Dr Haroun Kabadi comme Président du Sénat. L’ancien Président de l’Assemblée nationale devient ainsi le tout premier président du Sénat dans l’histoire du pays.
Au Tchad, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Dr Haroun Kabadi est élu président du Sénat ce vendredi 07 Mars 2025 lors de la première séance d’installation des sénateurs de la cinquième république. C’est donc un homme d’expérience qui est porté par ses pairs à la tête du tout premier Sénat de l’histoire du pays. Le nouveau président de la chambre haute du parlement se dit disposé à mettre son expérience au profit de cette nouvelle institution législative.
“Je voudrais dire combien je suis profondément touché par l’acte que vous venez de poser en m’élevant au perchoir de notre auguste institution. Cette élection est le témoignage de votre grande considération, de votre amitié et confiance renouvelée à mon égard.
HAROUN KABADI, Président du Sénat – Tchad
Le tout premier Sénat du Tchad compte 69 sénateurs dont 46 élus par suffrage indirect et 23 désignés par un quota présidentiel conformément aux dispositions de la constitution de la République. En attendant la désignation des autres membres du Bureau prévue le lundi 10 Mars 2025, Dr Haroun Kabadi promet de respecter les choix des sénateurs et d’œuvrer pour un climat apaisé au sein du Sénat.
“En retour, soyez rassurés que je ne vous décevrais point. Mais sachez tout de même que l’homme que vous venez d’honorer n’est pas à la recherche d’un tremplin pour aller à la conquête de la lune. Durant toute ma carrière politique, j’ai tout donné au Tchad et mon pays m’a également tout donné.”
HAROUN KABADI, Président du Sénat – Tchad
Avec l’installation des membres du Sénat, le pays dispose désormais de toutes les institutions prévues par la loi fondamentale et tourne définitivement la page de la transition politique en vigueur depuis trois ans. Pour rappel, en trois ans de transition, le Tchad a organisé trois élections pour le retour à l’ordre constitutionnel.
