En émettant des doutes sur la volonté du Conseil militaire de transition tchadien, (CMT) de tenir un véritable dialogue à travers une conférence nationale inclusive et souveraine, les opposants ont décidé de s’unir contre le gouvernement de transition. Pour eux, ce comité n’est pas représentatif de toutes les composantes de la société tchadienne.
Au Tchad, le nouveau comité d’organisation du dialogue national inclusif mis en place par les autorités ne fait pas l’unanimité. Réunis dans une nouvelle organisation dénommée « déclaration des organisations tchadiennes pour une transition inclusive », les opposants au Conseil militaire de transition ont décidé de faire front commun. Mardi 31 août ils sont montés au créneau pour dénoncer le refus du CMT d’organiser la Conférence nationale inclusive et souveraine.
Cette organisation composée du groupe de réflexion et action pour l’appel du 1er juin (Gra-appel du 1er juin), et la coalition Wakit Tama, qui regroupe des partis politiques et associations, conteste notamment la méthode de désignation des personnalités, qui vont siéger au sein des différentes institutions chargées de gérer la transition. Pour beaucoup, le dialogue est une étape clé dans cette transition, permettant de rétablir l’ordre constitutionnel
Pour rappel, le 13 août 2021, le Conseil militaire de Transition a nommé, par décret les quelque 70 membres qui composeront le Comité d’organisation du dialogue national inclusif