Au Tchad, les organisations de la société civile, les partis politiques, les mouvements politico-militaires, les confessions religieuses ainsi que toutes les autres forces vives civiles et militaires du pays ont entamé ce mercredi 24 août 2022, la première journée des assises du dialogue national inclusif. Cette journée de contact s’est achevée sous une vive tension mais les participants sont satisfaits. Ils espèrent que les contributions et les échanges à venir seront fructueux et constructifs pour l’élaboration d’une nouvelle constitution adaptée aux aspirations du peuple.
Au Tchad, les assises du dialogue national inclusif ont repris ce mercredi 24 Août 2022 après trois jours de suspension pour des raisons techniques. La journée a été consacrée à la validation du rapport du comité d’organisation et l’approbation du règlement intérieur. Les débats ont été houleux mais les participants sont satisfaits des échanges francs entre les différentes sensibilités.
“C’est une fierté, un honneur et un immense plaisir de voir nos frères de différentes sensibilités, de toutes les couches socioprofessionnelles de venir s’exprimer et de se réconcilier pour un Tchad uni, fort et démocratique.”
HASSAN BAKHIT DJAMOUS, Participant
Les participants ont regretté l’absence de certaines organisations de la société civile et certains mouvements politico militaires qui hésitent encore à rejoindre le dialogue national inclusif. Ils ont lancé un appel patriotique et de réconciliation nationale à l’endroit de tous les tchadiens de l’intérieur et de la diaspora au profit de la refondation des institutions de la république.
“Tous ces tchadiens qui ont leur avis pour ce Tchad de demain que nous voulons, je prie Dieu le Tout puissant d’injecter dans leurs cœurs un sens patriotique pour qu’ils acceptent de revenir partager et discuter avec leurs compatriotes. Nous voulons ainsi trouver une issue de compréhension et une issue de développement dans un Tchad unifié.”
ABDELKERIM AHMADAYE BAKHIT, Participant
Pour rappel, sur recommandation de l’union africaine et le médiateur qatari, le gouvernement de la transition poursuit les négociations avec les organisations qui sont encore réticentes à rejoindre le Dialogue.