Le 15 février 2025, le Togo tiendra ses premières élections sénatoriales, un moment crucial dans le cadre de sa transition vers la Vème République. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a révélé la liste des 92 candidats en lice, représentant divers partis politiques, dont l’Union pour la République (UNIR) qui domine largement la compétition.
Le Togo se prépare pour ses premières élections sénatoriales prévues le 15 février 2025. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié, vendredi 10 janvier 2025, la liste provisoire des 92 candidats en lice pour les 41 sièges du Sénat. Le parti Union pour la République (UNIR) domine largement la compétition avec 40 candidats, tandis que les partis d’opposition et les indépendants se partagent les 52 autres candidatures.
Les élections sénatoriales de février 2025 au Togo revêtent une importance capitale, car elles pourraient faire basculer le pays vers un régime purement parlementaire. L’attention sera particulièrement portée sur le choix des candidats, car cela dépendra en grande partie de la légitimité de ceux qui auront la lourde tâche de choisir le futur président togolais.
Kerwin MAYIZO, Analyste politique
Pour la première fois de son histoire, le Togo se dote d’un Sénat, après des années de prévisions. 92 candidats dont 17 femmes se disputent 41 sièges. La liste provisoire sera validée par la Cour constitutionnelle. Après une campagne électorale sur la période allant du 17 au 31 janvier 2025, deux tiers des sénateurs seront élus, et un tiers désigné par le président Faure Gnassingbé.
Ce sont les premières élections à se tenir dans le pays après le changement constitutionnel. L’attention sera portée sur l’équilibre entre les partis politiques, car la participation de l’opposition déterminera en grande partie la légitimité de ce Parlement, qui sera le premier à émerger après la révision constitutionnelle.
Kerwin MAYIZO, Analyste politique
Les élections sénatoriales du 15 février 2025 marqueront un tournant dans la vie politique du Togo. La CENI met en avant leur rôle essentiel pour renforcer la démocratie et promouvoir une gouvernance plus inclusive.
