Au Togo, le président du Conseil, Faure Gnassingbé, a reçu en audience le 12 octobre une délégation ministérielle composée des chefs de la diplomatie du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Cette rencontre s’inscrit dans un contexte régional marqué par la recherche de solutions concertées en matière de sécurité et d’intégration sous-régionale.
En marge de la 2ème édition du Lomé Peace and Security Forum, qui s’est tenu les 11 et 12 octobre dans la capitale togolaise, le président du Conseil, Faure Gnassingbe a reçu en audience les ministres des affaires étrangères des pays membres de la confédération de l’Alliance des États du Sahel, AES, à savoir Mali, Niger et Burkina Faso. Tous ont porté d’une même voix un message commun.
Nous sommes venus aussi partager avec le président notre appréciation d’avoir été associé à la tenue de la deuxième édition de Lomé pour la paix et la sécurité et aussi adresser nos sincères félicitations à Frère Robert DUSSEY, à l’administration et à l’ensemble du peuple togolais pour ce succès qui s’inscrit dans le cadre de la vocation du Togo, de Lomé, de continuer à être une terre d’accueil, mais aussi une terre de dialogue de tolérance et de paix.
ABDOULAYE DIOP, Ministre des Affaires étrangères – Mali
Cette visite s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens de solidarité entre États voisins, dans un contexte régional marqué par la recherche de solutions concertées en matière de sécurité et d’intégration sous-régionale.
Dans le cadre de ce type d’exercice, nous nous retrouvions tous ici pour pouvoir discuter par rapport au problème auquel est confronté l’Afrique, mais aussi les partenaires de différentes horizons de gouvernement du secteur privé de la société civile des jeunes pour pouvoir regarder ensemble, générer des idées qui fasse avancer la cause de l’Afrique, de façon solidaire pour pouvoir mieux prendre en charge les questions liées à la paix et la sécurité.
ABDOULAYE DIOP, Ministre des Affaires étrangères – Mali
Rappelons que le Togo, désigné médiateur au côté du Sénégal dans la crise qui opposait le Mali, le Niger et le Burkina Faso à la CEDEAO, n’a jamais caché sa proximité avec les pays de l’AES. Le Togo s’était d’ailleurs désolidarisé des sanctions de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest à l’endroit des 3 pays qui ont officiellement quitté la Cédéao en janvier 2025. En mars dernier, le chef de la diplomatie togolaise Robert DUSSEY annonçait sur les réseaux sociaux la possibilité pour son pays de rejoindre l’Alliance des États du Sahel.
