Le Togo s’est doté le 13 octobre 2022 d’un Plan stratégique national dans le cadre de la lutte contre la corruption. Ce document qui comporte 3 axes majeurs a été remis au chef du gouvernement par le biais du ministre Christian Trimua. Son processus d’élaboration a duré deux ans.
Pour combattre efficacement la corruption et les infractions assimilées, le Togo s’est doté le 13 octobre 2022 d’une nouvelle Stratégie nationale de prévention. Ce document qui comporte 3 axes majeurs a été remis au Premier ministre, représenté par le ministre des Droits de l’Homme Christian Trimua. Élaborée par la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), cette stratégie de lutte contre la corruption a une validité de 5 ans et doit permettre au Togo de barrer la voie à toute forme de collusion.
Depuis toujours il y a toujours eu des interventions soi-disant pour combattre la corruption mais ça n’a jamais bougé parce que la corruption se fait ouvertement dans la rue, les policiers raquettent, les douaniers raquettent et tout le monde raquettent dans l’administration Ça raquette aussi et à partir de là on ne voit jamais de sanctions. les Togolais n’ont aucun recours contre ce racket lié à la corruption donc à partir de là cette correction s’inscrit dans une culture de l’impunité politique qui existe au Togo à partir de ce moment-là tout ce que le pouvoir prétend faire contre la corruption n’est pas crédible et n’a jamais été crédible puisque la corruption n’a jamais cessé elle ne fait que augmenter.
AYAYI TOGOATA Apedo AMAH, Enseignant-chercheur, université de Lomé
Le 1er axe de ce nouveau plan anti-corruption vise le renforcement du cadre juridique et institutionnel de lutte contre la corruption dans le pays. Le deuxième souligne la mobilisation de tous les acteurs et secteurs d’intervention confondus à la lutte contre la corruption. Conformément au dernier axe, des actions seront menées pour renforcer l’intégrité, la transparence et la qualité dans l’administration publique.
Donc toutes ces mesures là, ça apparaît pour les Togolais comme du cinéma parce que dans la réalité, le Togo vit dans une culture de l’impunité et par rapport à cette impunité dont bénéficient les tenants du pouvoir, les tenants de l’autorité administrative, et tenants de l’autorité politique à partir de ce moment-là comment, qui va faire l’arbitre d’autant plus que dans notre pays la justice même est aux ordres elle-même est très corrompu alors qui va surveiller qui, qui va corriger qui voilà le gros problème qui se pose au Togo.
AYAYI TOGOATA Apedo AMAH, Enseignant-chercheur, université de Lomé
Le Togo vise à travers ce nouveau document, à mettre en œuvre la Convention des Nations Unies contre la corruption qu’il a ratifiée en juillet 2005. Selon le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua, il marque également l’engagement du pays à lutter contre ce fléau.