Alors que près de 200.000 PME sont tombées en faillite en 2023 en raison de la difficultés d’accès au financements, selon l’Association tunisienne des petites et moyennes entreprises (Anpme), la commission financière et du budget relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) est revenue le 27 mars 2024 sur la nécessité de lutter efficacement contre l’exclusion financière dans le pays. Ceci en vue d’apporter une réponse impérative à l’économie tunisienne en matière de création de la valeur et d’emploi dans le pays.
En vue d’améliorer l’accès des PME au financement et encourager la création d’emplois, la commission financière et du budget relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) est revenue le 27 mars 2024 sur la nécessité de lutter contre l’exclusion financière en Tunisie. D’après les statistiques dévoilées par l’Association tunisienne des petites et moyennes entreprises (Anpme), environ 200.000 PME sont en faillite en 2023 contre 120.000 en 2022 pour des difficultés d’accès au financement , leur permettant de mieux dynamiser leurs activités.
“Le climat économique tunisien nécessite véritablement des réformes profondes et structurelles. La situation des entreprises particulièrement est extrêmement tendue pour ne pas dire dégradé”
Hichem Ben Yaiche, Journaliste – Tunisie
Ce constat est fait dans un contexte marqué par l’adoption en février 2024 d’un projet de loi en faveur de la lutte contre l’exclusion financière. Ce projet de loi permet aux personnes défavorisées et à faible revenu ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises d’ accéder au système bancaire et ses produits et services plus aisément.
“ La situation en réalité comme ya une crise général, qui s’est répercuté par un contrôle extrêmement draconien, qui as fais peur a plein de chefs d’entreprises et je pense qu’il t’a ce problème psychologique qu’il faut résoudre pour relancer toute la machine”
Hichem Ben Yaiche, Journaliste – Tunisie
Selon Fethi Zouhair NOURI, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) il est également nécessaire de concevoir une nouvelle approche économique favorisant la création d’une nouvelle génération de PME qui répondent aux impératifs de l’économie Tunisienne en matière de création de la valeur et d’emploi ainsi que de croissance durable et inclusive.
