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Tunisie – Présidentielle 2024 : la candidature de Mondher Zenaïdi validée

Initialement rejetée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), la candidature à la présidentielle de Mondher Zenaïdi a été validée par la justice tunisienne le 29 août 2024. Le Tribunal administratif a ainsi donné une suite favorable au recours déposé par l’ancien ministre, qui retourne désormais dans la course à l’élection présidentielle du 6 octobre 2024 en Tunisie aux côtés de cinq autres candidats dont l’actuel président Kaïs Saïed. Le 30 août 2024, le Tribunal administratif a également validé la candidature d’Imed Daïmi, initialement rejetée par l’ISIE. La justice tunisienne a ainsi tranché sur tous les recours déposés et l’ISIE doit publier, le 3 septembre 2024, la liste définitive des candidats retenus pour la présidentielle.

La justice tunisienne a donné une suite favorable au recours déposé par le candidat à la présidentielle Mondher Zenaïdi. Le 29 août 2024, le Tribunal administratif a validé la candidature de l’ancien ministre, initialement rejetée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) pour non-conformité. Mondher Zenaïdi retourne ainsi dans la course à l’élection présidentielle du 6 octobre 2024 en Tunisie aux côtés de l’actuel président Kaïs Saïed, de Zouhair Maghzaoui, de Ayachi Zammel, de Abdellatif Mekki et d’Imed Daïmi.

Le tribunal a décidé d’accepter sur la forme et le fond le recours en appel déposé par Mondher Zenaïdi et d’annuler la décision initiale de l’autorité électorale ISIE. Les décisions rendues par le tribunal dans le cadre du recours sont définitives et non susceptibles d’appel.

Faycel Bouguerra, Porte-parole du Tribunal administratif

Mondher Zenaïdi, 73 ans, est considéré comme un candidat de premier plan à la présidentielle tunisienne pour ses compétences d’ancien ministre sous le régime de l’ex-dirigeant Zine El-Abidine Ben Ali et le soutien accordé par des principaux partis d’opposition, dont Ennahdha, selon des experts. Dans une déclaration le 29 août, Mondher Zenaïdi a indiqué que la décision de la justice tunisienne fait respecter l’État de droit. Il a appelé les Tunisiens à se rallier à sa bataille pour mener les réformes nécessaires pour sauver le pays.

Ces décisions changent la donne. Le président Kaïs Saïed était en roue libre pour rafler plus que la majorité absolue dès le premier tour. S’il n’est pas élu dès le premier tour, il risque d’y avoir un deuxième tour extrêmement serré puisqu’une grande partie de ceux qui ne voteront pas pour lui au premier tour risque de voter contre lui au second tour, selon un scénario connu sous d’autres cieux où au premier tour, on choisit mais au second tour, on élimine.

Adnan LIMAM, Politologue

Le 27 août et le 30 août 2024 respectivement, le Tribunal administratif a validé les candidatures de Abdellatif Mekki, ex-dirigeant du mouvement d’opposition Ennahdha, et d’Imed Daïmi, vice-président du parti Harak, initialement rejetées par l’ISIE. Plusieurs ONG tunisiennes et étrangères ont critiqué le processus de sélection des candidats de l’organe électoral, qui avait initialement retenu 3 candidats sur 17 pour la présidentielle. La justice tunisienne a ainsi tranché sur tous les recours déposés et l’ISIE doit publier, le 3 septembre 2024, la liste définitive des candidats à la présidentielle.

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