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Un troisième siège pour l’Afrique aux conseils d’administration du FMI et de la Banque mondiale

Après l’annonce de la Banque mondiale en début d’année 2023, sur la création d’un troisième siège pour les pays africains au sein de son conseil d’administration, l’Afrique se verrait prochainement attribuer un troisième siège au Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), selon sa directrice générale, Kristalina Georgieva. L’annonce de la cheffe du FMI a été faite en prélude aux réunions du FMI et de la Banque mondiale qui se tiennent du 9 au 15 octobre à Marrakech, au Maroc. C’est la première fois depuis 1973 que ces discussions de haut niveau se tiennent sur le sol africain.

Avec ses importantes ressources naturelles, son potentiel de marché émergent considérable estimé à plus d’un milliard de personnes, le continent africain reste néanmoins confronté à de nombreux défis tels que la pauvreté, les inégalités socio-économiques, les problèmes de gouvernance, les conflits, les changements climatiques, entre autres. Avec 54 pays membres, l’Afrique ne disposait à ce jour que de deux sièges aux conseils d’administration de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Ces deux institutions de Bretton Woods, qui comptent 190 pays membres, ont cependant annoncé la création d’un troisième siège pour les pays africains dans leurs conseils d’administration, qui regroupent 25 administrateurs. 

J’ai de bonnes nouvelles pour l’Afrique ! Nous nous préparons à avoir un troisième représentant pour l’Afrique subsaharienne au conseil d’administration. Des discussions sont en cours sur la manière dont le continent doit s’entendre et comment cela doit se faire, mais ce qui importe est que cela signifie une voix plus forte pour l’Afrique .

Kristalina GEORGIEVA, Directrice générale du Fonds monétaire internationalBulgarie

Ces annonces interviennent dans un contexte d’appels croissants en faveur d’une réforme institutionnelle au FMI et à la Banque mondiale. L’obtention d’une troisième place pour l’Afrique aux conseils d’administration de ces institutions financières internationales permettrait de renforcer sa représentation et de donner une voix plus forte aux pays africains dans les décisions qui les concernent. Un enjeu crucial pour l’Afrique dans sa volonté d’assurer un développement économique et social durable.

Un troisième en quatrième ou un cinquième siège de plus, pour l’Afrique au FMI et à la Banque mondiale, serait parfaitement justifié dans le contexte actuel, où on veut rééquilibrer les dysfonctionnements dans les institutions internationales. Donc on ne devrait pas faire cela comme si c’était une faveur qu’on accordait à l’Afrique. C’est plutôt un droit et une justice qui se remettent en place. Le G20 a permis de tester la place de l’Afrique, mais je pense qu’il faudrait aller au-delà de ce qui a été fait au G20.

Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économiqueCameroun

Les pays africains soutiennent fermement l’idée d’une meilleure représentation au sein des conseils d’administration du FMI et de la Banque mondiale. Ils estiment que leur absence ou leur sous-représentation limite leur capacité à influencer les politiques plus adaptées et un soutien financier plus significatif pour favoriser leur développement économique et social.

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