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Violences au Soudan : le Tchad appelle au dialogue et nie toute implication

Le bilan fait désormais état de plus de 500 morts au Soudan et des milliers de déplacées et réfugiées alors que les affrontements n’ont pas complètement cessé malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis ce mardi. Les Pays voisins tel que le Tchad s’organise pour accueillir les réfugiés soudanais dans le même temps le Pays du général Mahamat Idriss Deby a tenu à préciser qu’il n’est pas impliqué dans les affrontements en cours selon une information qui circule.

Au Soudan, les affrontements se poursuivent alors que la communauté internationale a négocié un cessez-le-feu de 72 heures activé aux premières heures de ce mardi 25 avril pour la création de couloirs humanitaires et tenté de faire asseoir les deux chefs militaires en conflit. Dans le même temps, le Tchad dont une rumeur distillée par certains supports médiatiques  indiquait son implication dans le conflit aux côtés d’un belligérant n’a pas tardé pour démentir ce que les autorités tchadiennes qualifient d’information erronée.

Depuis le début des violences le 15 avril, les sources humanitaires informent que plus de 20.000 personnes se sont déjà réfugiées du côté du Tchad, un effectif qui pourrait se multiplier par 6 au moins  dans les jours à venir. Plusieurs combattants tchadiens sont actifs au Soudan, pays qui partage avec le Tchad 1360 km de frontières terrestres très poreuses avec notamment  la région soudanaise du Darfour. Le Président de la transition au Tchad, le général Mahamat Idriss Deby a  à l’occasion de la récente fête du Ramadan invité les deux chefs militaires soudanais à Dialoguer pour éviter le pire à leur pays.


Plusieurs observateurs craignent que la persistance des affrontements au Soudan n’affecte le Tchad qui va devoir faire  face à une nouvelle pression humanitaire et sécuritaire.  Le général Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane, dirige le  Soudan et l’armée nationale depuis le putsch de 2021, et son adjoint desormais   rival, le général Mohammed Hamdan Daglo, dit « Hemetti » commande les Forces de soutien rapide (FSR). Les deux sont en conflit suite aux désaccords sur les modalités de fusion des deux forces sécuritaires. Avec la persistance des combats, plusieurs pays ont appelé leurs ressortissants à quitter le Soudan.

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