Le parti Zanu-PF, au pouvoir au Zimbabwe, a remporté les élections parlementaires partielles du samedi 03 février 2024. Ce qui signifie qu’il détient désormais une majorité des deux tiers au Parlement. Cette victoire ouvre la voie à un éventuel troisième mandat au président Emmerson Mnangagwa.
Au Zimbabwe, le parti au pouvoir Zanu-PF a remporté les six sièges de l’Assemblée nationale lors des élections partielles tenues le 3 février 2024. Cette victoire, qui donne techniquement au parti au pouvoir une majorité des deux tiers, pourrait permettre au président Emmerson Mnangagwa de modifier la Constitution pour se représenter, à un troisième mandat.
“On constate que plus aucune zone de l’Afrique est épargnée par les braquages de la constitution. Le peuple Zimbabwéen doit se lever pour empêcher ce braquage de la constitution, pour empêcher un troisième mandat ce président Emmerson Mnangagwa”
Sadio Morel-KANTÉ, Analyste politique, Congo
Même s’il est probable que le Zanu PF parvienne à conserver le président Mnangagwa pour un troisième mandat, la constitution du Zimbabwe lui interdit de bénéficier de tout amendement qui étendait celui d’un président au-delà des deux réglementés. Cela ne peut que profiter à son prédécesseur. Selon les observateurs, les changements constitutionnels dont Mnangagwa aurait besoin pour prolonger sa présidence au-delà de deux mandats nécessitent non seulement les deux tiers des voix au Parlement, mais également une majorité populaire par référendum.
“Ce qui se passe, comme au Sénégal, ou le peuple n’a pas accepté le nouveau type de braquage de la constitution qu’à opérer Je pense que c’est Zimbabwéen de se lever pour empêcher cette forfaiture de Emmerson Mnangagwa, qui s’est levé Contre Robert Mugabe, pour empêcher que la forfaiture de Mugabe ne s’installe longtemps”
Sadio Morel-KANTÉ, Analyste politique, Congo
Bien que la Coalition citoyenne pour le changement (CCC), principal parti de l’opposition, a perdu les élections générales d’août 2023, elle a néanmoins remporté plus de 100 des 280 sièges de l’Assemblée nationale, privant ainsi le Zanu-PF d’une majorité absolue.