Au Burkina Faso, l’enseignement supérieur entre dans une nouvelle ère. Le gouvernement veut réorganiser les universités et grandes écoles en fonction des besoins du pays et des réalités régionales. Une réforme qui passe par deux nouveaux outils dévoilés ce vendredi 29 août à Ouagadougou : le référentiel des formations prioritaires et la carte universitaire nationale.
Répondre aux besoins du pays en matière de formation et mieux structurer les universités : c’est l’ambition du gouvernement burkinabè. Le ministère de l’Enseignement supérieur a présenté ce vendredi 29 août à Ouagadougou deux nouveaux outils : un référentiel des formations prioritaires et une carte universitaire.
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Pr Adjima THIOMBIANO – Ministre de l’enseignement supérieur – Burkina Faso
Ces instruments doivent permettre de clarifier l’offre de formation des universités publiques, des centres universitaires et des grandes écoles. Chaque établissement sera désormais orienté vers une spécialisation, en fonction de ses ressources et des réalités de sa région. Le but : éviter la dispersion des filières, renforcer les compétences disponibles, et surtout aligner l’enseignement supérieur avec les priorités de développement du Burkina.
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Zoewendmannego Blaise OUEDRAOGO – Gouverneur de la région des Kuilsé – Burkina Faso
La démarche associe aussi les gouverneurs de régions, afin que la carte universitaire réponde aux aspirations locales tout en soutenant la stratégie nationale. Une réforme jugée ambitieuse, qui devrait donner un nouveau cap à l’enseignement supérieur et former des jeunes plus adaptés au marché de l’emploi.
