La pratique du sport roi loin des pelouses vertes peut également se mouvoir sur du sable. Cas épatant observé à Maroua à l’Extrême Nord du Cameroun où là-bas au quotidien des jeunes s’adonnent avec passion. Le sable délaissé après le passage de l’eau en saison pluvieuse n’aide donc pas seulement dans cette contrée à construire des maisons, mais aussi à servir aux talents de football qui rêvent grand.
À 212 kilomètres de Garoua, la pratique du football sur sable passionne ces jeunes de la ville de Maroua. Jonas Bamsi, 24 ans, joue ici depuis son bas âge. Nous l’avons retrouvé ce jour au MAYO du Pont vert, un stade de foot sur sable non loin du quartier Domayo dans la commune Maroua 1er à Extrême-Nord Cameroun.
Plusieurs icônes du football, de passage dans le septentrion, pratiquent cet exercice. Faycal Hamadou est un jeune analyste sportif de la contrée, d’après lui la pratique serait une tradition.
Au travers de ce football sur sable, les jeunes joueurs de Maroua rêvent de jouer dans des grands stades du Cameroun et pourquoi pas ceux du continent africain. Un rêve que ne compte pas lâcher Jonas, car les autorités ont annoncé la création d’importantes structures sportives dans la ville de Maroua.
Jouer sur du sable comporte également des risques. En saison des pluies, l’eau draine des objets dangereux dans le sable. D’où l’urgence pour les autorités d’encadrer ces activités.