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Afrique : 237 milliards de FCFA de viande bovine importés en zone Cemac

Transformation structurelle des économies de la CEMAC et développement du secteur privé, c’est le thème qui a guidé les échanges du panel de la CEMAC à la 9ème édition du Salon Promote à Yaoundé. Il est en effet question de trouver les solution pour rendre effectif les politiques d’import substitution à l’effet d’accélérer les échanges intracommunautaires, mais aussi limiter la perte des devises dûe aux importations toujours massifs

Malgré son fort potentiel agricole et halieutique, la zone CEMAC continue de crouler sous le poids d’importantes importations de produits de consommation courante et de première nécessité. Selon les statistiques de la FAO et du International trad statistics 2018, la zone CEMAC a importé plus de 237 milliards de FCFA de viande, 290 milliards de poissons, 253 milliards de  riz, et plus de 2000 milliards de FCFA d’hydrocarbures. Un manque à gagner pour ces économies locales dotées pourtant d’un avantage comparatif en termes de capacité de production, qui s’explique par la faiblesse des échanges intracommunautaires estimés à environ 3%. Le Tchad par exemple possède le 3ème cheptel bovin d’Afrique.

“Pour la viande bovine, le Tchad a le 3ème cheptel d’Afrique pourtant le Gabon tout comme la Guinée équatoriale importe l’essentiel de sa viande de l’Amérique latine. Nos mers sont densément riches en poisson mais l’essentiel de la consommation locale est importée. la réponse est celle-là, développer promouvoir ces produits du cru pour qu’on importe plus et que cette production puisse satisfaire la demande locale.”

Bienvenu Etienne Akono, Conseiller économique au PREF-CEMAC, Cameroun

Atteindre les objectif de l’import substitution a pour avantage de créer des emplois, mais surtout de stabiliser le niveau des réserves de change en limitant la sortie des devises dû aux importations. Les autorités de la sous-régions mettent en œuvre diverses stratégies à même de permettre de favoriser une plus grande production locale. Notamment, le subventionnement des acteurs de la chaîne de production, mais aussi de réduire les obstacles à la libre circulation vecteur d’éclosion d’un marché sous régional dense.

“ Premièrement il est question d’encadrer tous les acteurs de la chaîne de valeur en leur accordant des subventions en renforçant leur capacité, en initiant le recherche dans ces différentes filières pour pouvoir booster la production. ça c’est pour ce qui est du volet production. Pour ce qui est du volet commercialisation, il est question de développer les marchés transfrontaliers, de lever toutes les barrières non tarifaires qui empêchent les échanges intracommunautaires pouvant faciliter la libre circulation de ces produits du cru.” 

Bienvenu Etienne Akono, Conseiller économique au PREF-CEMAC, Cameroun

Les économies de la CEMAC souffrent de la faible capacité de production résultant en une incapacité à répondre à la demande. Pour les politiques sous régionales, il est impératif d’actionner les leviers de la transformation structurelle des économies de la CEMAC, chose qui demeure conditionnée par le développement du secteur privé. 

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