En Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a annoncé jeudi soir des changements à l’exécutif national en congédiant certains ministres, et assignant un nouveau portefeuille à d’autres. Un remaniement qui se veut comme une première réponse suite aux vives critiques dont le gouvernement sud-africain a fait l’objet lors des émeutes qui ont touché le pays en juillet.
Un important remaniement gouvernemental en Afrique du Sud… Le président Cyril Ramaphosa a nommé une dizaine de nouveaux ministres, notamment à la Santé, la Défense et la Finance jeudi soir. En effectuant ces changements, il cite la nécessité d’administrer efficacement la vaccination contre le Covid-19, de reconstruire l’économie et d’assurer la paix et la stabilité à la suite de la récente flambée de violence et de destruction dans certaines parties du pays.
Le remaniement du gouvernement sud africain intervient après les émeutes d’une semaine dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng en juillet dernier, qui ont fait au moins 337 morts et causé des destructions généralisées à l’économie et aux infrastructures en Afrique du Sud. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a ainsi aboli le ministère de la Sécurité d’État. Désormais, l’Agence de sécurité d’État est directement rattachée à la présidence, pour davantage de contrôle.
Les ministres des Finances et de la Santé sud-africains sont également écartés du gouvernement. D’ailleurs, l’ex ministre de la Santé, a fait l’objet d’accusations de corruption dans le cadre de la lutte contre la pandémie et était depuis deux mois en congé spécial.