Le financement de l’entrepreneuriat agroécologique en Afrique subsaharienne est à un tournant critique, selon un atelier régional à Dakar lors de l’AFSF 2025. Malgré leur importance, les PME agroécologiques ont du mal à obtenir des financements traditionnels. Un rapport prévu pour 2026 vise à transformer ce paysage en mobilisant des investissements privés, publics et mixtes, s’éloignant des financements de développement temporaires. L’adaptation des mécanismes de financement est cruciale, incluant des outils innovants comme les microcrédits, fonds dédiés et partenariats public-privé valorisant les bénéfices environnementaux et sociaux. L’AFSF 2025 a généré plus de 600 millions de dollars en partenariats, dont 250 millions mobilisés auprès de partenaires renommés pour l’innovation agricole, la mécanisation, l’irrigation solaire et l’amélioration génétique du bétail.
Le financement de l’entrepreneuriat agroécologique en Afrique subsaharienne se trouve à un tournant critique. C’est le constat central d’un atelier régional qui s’est tenu début septembre 2025 à Dakar, en marge du Forum africain sur les systèmes alimentaires (AFSF). Malgré leur rôle crucial comme alternative durable aux modèles agricoles intensifs, les petites et moyennes entreprises (PME) agroécologiques rencontrent des difficultés persistantes pour accéder aux financements traditionnels. L’agroécologie est bien plus qu’une simple méthode agricole. Selon Yandé Cissé, chargée de projets au Centre écologique Albert Schweitzer (CEAS), ce concept est la clé d’une agriculture durable et résiliente.
“L’agroécologie ca repose principalement sur trois piliers à savoir tout ce qui protection avec l’environnement mais tout ce qui est aspect économique et social. C’est un concept qui soutient le développement durable de l’agriculture, pour une agriculture durable, résiliente.
Yandé Cissé, Chargée de projets au CEAS, Centre écologique Albert Schweitzer – Sénégal
Alors que de nombreux projets de transition agroécologique en Afrique dépendent encore largement de financements de développement à durée limitée, un rapport consolidé, prévu pour 2026, vise à transformer le financement des projets agroécologiques en Afrique, actuellement dépendants de fonds de développement temporaires. Hans von Zinkernagel de la Fondation Biovision souligne la courbe d’apprentissage rapide du secteur.
“Dans le domaine du financement des initiatives agroécologiques surtout de l’entreprenariat agroécologique, il y a vraiment une courbe d’apprentissage qui est assez rapide et donc beaucoup d’organisations y compris Biovision. Pour nous c’était l’occasion ou beaucoup d’acteurs se réunissent déjà et on voulait avoir cette discussion et en parallèle faire un lien avec la thématique de cette année du forum des systèmes alimentaires qui souligne l’importance de la jeunesse et à l’entreprenariat dans la transition des systèmes alimentaires.”
Hans von Zinkernagel, Responsable de programme et plaidoyer Fondation Biovision – Suisse
Selon l’exécutif sénégalais, le Forum africain sur les systèmes alimentaires (AFSF) 2025 a généré des partenariats pour plus de 600 millions de dollars. Plus de 250 millions de dollars ont été mobilisés avec des partenaires comme la Banque mondiale, le FIDA et la Bill & Melinda Gates Foundation. Ces fonds sont destinés à financer l’innovation agricole, la mécanisation, l’irrigation solaire et l’amélioration génétique du bétail.



