Le Fonds africain de développement accorde 2,5 millions de dollars de subventions pour soutenir l’environnement réglementaire sur les marchés de l’électricité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA).
La Banque africaine de développement à travers son fonds, met à disposition des communautés de l’Afrique australe et orientale 2,5 millions de dollars pour soutenir l’harmonisation des réglementations des marchés d’électricité. Ces fonds vont financer une assistance technique pour promouvoir le développement et l’adoption de principes de réglementation régionale de l’électricité, renforcer la capacité de surveiller les performances des services publics dans la région, effectuer une analyse transfrontalière des tarifs de l’électricité et développer un système de gestion de bases de données centralisé dans les deux blocs.
Malgré le potentiel énergétique reconnu aux deux régions, celles-ci restent confrontées à des infrastructures inadéquates, des tarifs d’électricité non-compétitifs et une dépendance excessive aux sources de combustible traditionnelles telles que le bois et le charbon. Le vaste potentiel en eau, biomasse, énergie solaire et éolienne des pays d’Afrique australe n’a pas réussi à réduire leur dépendance excessive vis-à-vis du charbon et de l’hydro-électricité.
Les deux projets s’alignent sur trois des priorités stratégiques High-5 du Groupe de la Banque : light up and Power Africa ; intégrer l’Afrique ; et Industrialiser l’Afrique. Les projets s’alignent également sur le Cadre stratégique d’intégration régionale de la Banque (2018-2025) et le Document de stratégie d’intégration régionale de l’Afrique australe 2020-2026, en particulier le thème de la connectivité des infrastructures.