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Afrique : la BAD veut accélérer la mise en œuvre des décisions de Dakar 2 sur le financement de l’agriculture

La BAD, la banque africaine de développement, va investir 10 milliards de dollars pour augmenter les capacités de production alimentaire du continent africain. Une politique d’accélération des décisions de Dakar 2. C’est ce qui ressort des travaux de la 58ème assemblée annuelle de la  l’institution panafricaine de développement qui  se sont ouverts le 22 mai 2023 à Charm El-Cheikh en Egypte sous le thème « mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ». 

La Banque Africaine de développement BAD voudrai voir accélérer l’implémentation des décisions du sommet sur la souveraineté alimentaire et la résilience de l’Afrique, Dakar 2,  lesquelles avaient tablé sur l’engagement des partenaires au développement à contribuer à hauteur de 30 milliards de dollars sur cinq ans pour soutenir la mise en œuvre de pactes nationaux agricoles.  L’assemblée annuelle 2023 de la BAD en Egypte a donné l’occasion à son président de rappeler les efforts nécessaires pour renforcer les entreprises africaines en matière d’autosuffisance alimentaire, des efforts à adosser au secteur privé. 

“ L’avenir de l’Afrique est vert. Le soleil, le vent, la géothermie et l’eau devraient alimenter notre continent. Nos infrastructures doivent être de plus en plus vertes. Nos économies doivent être à l’épreuve du climat et résilientes. Libérons le pouvoir du secteur privé pour une Afrique plus verte..”

Akinwumi Adesina, Président de la BAD – Nigéria

Le paradoxe de l’insuffisance alimentaire sur le continent africain s’explique par la faiblesse des productions agricoles dûe à un retard technologique marqué par une production manuelle à faible rendement, mais surtout aux conséquences des changements climatiques dont les manifestations sont les inondations, les cyclones ou la sécheresse. Le continent continue de ce fait de crouler sous d’importantes importations de denrées alimentaires estimées à plus de 75 milliards de dollars par an. Pourtant, l’Afrique possède 65 % des terres arables non cultivées dans le monde et pourrait devenir une véritable puissance alimentaire mondiale. L’Afrique peut et doit contribuer à nourrir la planète a martelé le Président de la BAD.

“L’Afrique est dévastée par les effets du changement climatique qui lui coûte annuellement 7 à 15 milliards de dollars. Des pertes dont les projections sont estimées à 50 milliards de dollars d’ici 2030. Trouver des ressources financières pour lutter contre le changement climatique, alors qu’elle subit encore les effets de la pandémie de covid, exacerbés par la dette et l’inflation généralisée. Il y a donc beaucoup à faire pour que le secteur privé participe au financement de la lutte contre le changement climatique et à la croissance verte.”

Akinwumi Adesina, Président de la BAD – Nigéria

Parmi les solutions envisagées pour l’agriculture africaine et qui seront discutées lors du rendez-vous de Charm El-Cheikh, figure la vulgarisation des technologies pour assurer une plus grande productivité des terres agricoles africaines, en évitant de nouvelles déforestations. L’Assemblée annuelle de la BAD qui se déroule du 22 au 26 mai 2023 a pour thème : « mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».

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