En Afrique, la restauration forestière à plusieurs enjeux notamment la sécurité alimentaire, l’atténuation face aux changements climatiques ou encore la lutte contre la pauvreté en zone rurale entre autres. Si le continent est celui qui pollue le moins la planète, c’ est celui qui absorbe le plus de CO2 grâce à ses forêts denses, qui pourtant avec le temps tendent a se démunir. En 2015, L’Union africaine déposait un mandat de restauration de de 100 millions d’hectares de terres dégradées à l’horizon 2030. A 7 ans de cette échéance, les experts rappellent l’urgence de restaurer les forêts tant en Afrique qu’à l’échelle mondiale.
Chaque année, c’est près de 3 millions d’hectares de forêts qui sont perdus en Afrique, soit 65% de terres affectées par la dégradation et 3% du PIB perdu du fait de l’épuisement des sols et des nutriments sur les terres agricoles, selon afr100, une organisation impliquée dans la restauration des sols et des forêts africaines. Parmi les nombreux défis auxquels fait face l’Afrique, la déforestation et la dégradation des terres se distinguent particulièrement. Aujourd’hui, les Etats africains conscients de l’urgence d’agir pour conserver mais surtout restaurer les forêts, se mettent ensemble pour trouver des solutions durables. Le one forest summit qu’a abrité Libreville a également permis de mieux structurer la coopération scientifique nécessaire à la restauration des forêts.
L’enjeu de la restauration et de la reforestation est capital effectivement dans les pays sahéliens parce qu’il y a une vraie lutte contre la désertification ça c’est très problématique maintenant si on veut être capable de restaurer efficacement il faut des fonds dirigés, aujourd’hui on n’en a de plus en plus une bonne nouvelle mais en face il faut aussi les outils scientifiques qui soit capable de restaurer parce que vous restez à des écosystèmes complet et complexe c’est compliqué.
Adrien Pages , Co-fondateur Morfo
La dégradation des forêts, exacerbée par le changement climatique, menace les fonctions écologiques vitales d’Afrique, et révèle l’urgence d’agir sur la restauration forestière en Afrique. Une dynamique déjà en œuvre au Gabon. En l’espace de vingt ans, Libreville la capitale a inauguré plusieurs parcs nationaux comme ceux d’Akanga, de la Lopé, de Birougou, d’Ivindo, de Loango. Le partage d’expériences qui découle des rencontres comme celles de Libreville va participer à accélérer la restauration forestière à travers le monde.
Ce qui est très intéressant et ce qu’on voit aujourd’hui avec le one Forest Saint mitre, c’est une vraie accélération est une vraie prise de conscience des enjeux à la fois de préservation des bassins forestier tropicaux, des trois bassins forestier tropicaux mais aussi des restauration de ses bassins. On veut trier une vraie dynamique sociale, économique et écologique et on commence à avancer vers des actions concrètes.
Adrien Pages , Co-fondateur Morfo
Selon les données de la société Morfo qui propose des solutions innovantes en matière de restauration forestière 1,2 milliards de personnes dans le monde dépendent des forêts pour vivre, ce qui souligne l’urgence de la restauration des écosystèmes forestiers à grande échelle.