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Afrique : l’Alliance des États du Sahel (AES) pèse 28,4% de l’économie de l’UEMOA

Afrique : l'Alliance des États du Sahel (AES) pèse 28,4% de l'économie de l'UEMOA

Le 16 janvier 2025, les gouvernements des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), soit le Mali, le Burkina Faso et le Niger, se sont rassemblés pour débuter des discussions sur la mise en place d’une banque d’investissement régionale. Cette démarche fait aussi partie du plan d’action de la Confédération des États du Sahel, destiné à mettre en place des mesures prioritaires pour le progrès durable et la stabilité de la zone. D’après les économistes, les pays de l’AES par rapport à l’ensemble des Etats de l’espace Cedeao, pèsent à peine 6,9% et dans l’espace Uemoa ils pèsent 28,4%.

Les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont lancé le 16 janvier 2025, des travaux de réflexion en vue de créer une banque régionale d’investissement de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Ce projet fait partie des initiatives prioritaires de la stratégie de la Confédération des États du Sahel, qui rassemble ces trois nations. Les débats ont souligné l’importance vitale de cette institution bancaire pour stimuler l’investissement et générer de la richesse économique dans la région. 

“Nous devrions atteindre les objectifs spécifiques ci-après: valider la feuille de route concernant la  banque régionale d’investissement, proposer le projet de textes relatifs au prélèvement confédéral AES, proposer des instruments juridiques des biens et des personnes dans l’espace AES. “

Alhousseini Sanou,  Ministre de l’Economie et des Finances – Mali

Cette initiative témoigne de l’engagement des dirigeants du Mali, du Burkina Faso et du Niger à construire un avenir économique plus stable et prospère pour l’AES, en capitalisant sur leurs atouts et en renforçant leur collaboration régionale

“A partir de ce que les experts ont pu faire comme travail nous allons examiner les documents importants, documents portant sur la création de la Banque d’investissement de l’AES, document portant également sur la mise en oeuvre des projets intégrateurs de l’AES, sur le développement rural mais aussi sur la libre circulation des personnes et des biens.”

Aboubacar Nacanabo, Ministre de l’Economie et des Finances – Burkina Faso

“Les Assises de Bamako sont donc un pas décisif dans la marche inexorable pour rendre effective la mise en place de notre Confédération.”

Boubacar Sadou, Ministre délégué de l’Economie et des Finances – Niger

Selon les économistes,  l’AES représente une part significative de la production économique en Afrique de l’Ouest. À titre de référence, ces trois pays représentent 6,9 % de la richesse économique de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et 28,4 % de celle  de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). 

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