La Confédération des États du Sahel (AES) a marqué une étape institutionnelle majeure avec l’ouverture solennelle de sa toute première Session confédérale du Conseil des Ministres, les 20 et 21 décembre 2025, à Bamako. La rencontre a été présidée par le Chef de l’État malien, le Colonel Assimi Goïta, par ailleurs Président en exercice de l’AES. Cette session inaugurale revêt une importance particulière, car elle intervient à un moment jugé crucial par les autorités. Face à la complexité des défis mondiaux, la rencontre appelle les peuples de l’AES à une collaboration « pragmatique et renforcée », nécessitant une vision claire et une action déterminée. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, confrontés à des défis sociopolitiques et économiques similaires, ont ainsi réaffirmé leur choix souverain de s’unir. La session du Conseil des Ministres est également préparatoire à la deuxième Session du Collège des Chefs d’État de la Confédération, prévue dans la capitale malienne les 22 et 23 décembre 2025.
À Bamako, les 20 et 21 décembre 2025, le Mali a accueilli un rendez-vous politique majeur pour l’avenir du Sahel. La toute première Session confédérale du Conseil des ministres de l’Alliance des États du Sahel s’est tenue sous la présidence du Chef de l’État malien et Président en exercice de la Confédération, le Général Assimi Goïta. Une rencontre fondatrice, à l’heure où le Mali, le Burkina Faso et le Niger réaffirment leur volonté de bâtir une coopération renforcée, fondée sur la souveraineté, la solidarité et la réponse collective aux défis sécuritaires et économiques.
Depuis sa création, la Confédération AES suscite un grand espoir auprès de nos populations. Cet espoir est l’émanation de nos idéaux d’émancipation, de liberté et d’indépendance véritable en comptant sur nos propres ressources et le génie de nos populations. En dépit des critiques et conclusions actives de ceux qui perçoivent le Sahel comme un espoir de misère et d’instabilité, notre Confédération qui dépend de ses énormes potentialités, commence à s’imposer sur la scène africaine et internationale.
Assimi Goïta, Président de la Confédération AES
Dans son discours d’ouverture, le Président Assimi Goïta a mis en avant l’élan populaire qui accompagne la jeune organisation, un an seulement après sa création. Mais le Chef de la Confédération a également tenu un discours ferme, dénonçant les menaces et tentatives de déstabilisation visant l’unité et la légitimité de l’AES. Selon lui, ces actions dépassent le cadre des groupes armés et s’inscrivent dans une lutte plus large pour le contrôle géopolitique de la région, faisant de l’AES un enjeu stratégique majeur sur l’échiquier africain et international.
Le terrorisme économique soutenu et le terrorisme médiatique auxquels nous faisons l’objet depuis un certain temps, visent à affaiblir le soutien dont la confédération dispose auprès de ses peuples. Ces actes de sabotage, qui ne sont pas simplement le fait des terroristes mais également une confrontation pour un positionnement géopolitique, visant à sauvegarder des intérêts politiques et économiques dans le Sahel.
Assimi Goïta, Président de la Confédération AES
Institution prévue par l’article 12 du traité fondateur de l’AES, le Conseil des ministres constitue l’un des piliers de la Confédération, aux côtés du Collège des Chefs d’État et des futures instances parlementaires. Les conclusions de cette première session serviront de socle aux travaux du sommet des Chefs d’État prévu les 22 et 23 décembre 2025. Objectif affiché : renforcer durablement les mécanismes de sécurité, accélérer l’intégration économique et poser les bases d’une indépendance réelle au service des peuples de l’Alliance des Etats du Sahel.



