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Afrique : l’harmonisation des normes de qualité, une nécessité pour la mise en œuvre de la ZLECAF

Afrique : l’harmonisation des normes de qualité, une nécessité pour la mise en œuvre de la ZLECAF

Contrairement aux accords préférentiels entre les États-Unis ou l’Europe, la Zone de libre-échange continentale africaine permet une ouverture progressive de certains produits africains aux exportations jusqu’en 2025. Toutefois, l’agriculture et l’industrie pharmaceutique sont des secteurs à fort potentiel qui méritent une harmonisation des normes de qualité, selon des experts.

La libéralisation des exportations intra-africaines au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine impose l’harmonisation des normes des produits manufacturés. Un an après l’opérationnalisation de la Zlecaf, l’industrie pharmaceutique qui devrait valoir 70 milliards de dollars d’ici 2030, fait des efforts dans ce sens, notamment en matière de production de vaccins. Pour La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, il s’agit d’un enjeu important pour accroître la compétitivité des produits d’exportation africains.

“C’est d’accroître la compétitivité des industries et des économies africaines afin de réduire les contraintes liées à la mobilité des personnes et des marchandises, ce qui permettrait de favoriser l’industrialisation du continent.”

Habiba BEN BARKA, Économiste

La Zlecaf reconnaît aux pays africains, la souveraineté sur la libéralisation de leurs produits. Contrairement aux accords préférentiels entre les États-Unis ou l’Europe, l’accord commercial intra-africain permet une ouverture progressive de certains pays à l’exportation jusqu’en 2025.

“La Zlécaf permet aux pays africains qui n’arrivent pas à intégrer des marchés internationaux de voir comment renforcer leurs capacités à l’échelle régionale, non seulement de production, d’exportation, mais aussi de respect de certains standards à l’échelle internationale.”

Habiba BEN BARKAn Économiste

Dans son déploiement, la Zlecaf va nécessiter l’essor des chaînes de valeur des produits manufacturés en Afrique. Dans cette logique, l’agriculture est un secteur porteur, l’Afrique couvrant actuellement 60% du commerce mondial de cacao, de café, de coton, du tabac et des épices.

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