4 %, c’est le total des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), que l’Afrique produit, soit le pourcentage le plus faible de toutes les régions. Mais pourtant il subit le plus gros des conséquences. Une donne que veut changer les négociateurs africains de la COP26 qui se tiendra à Glasgow en novembre en demandant au pays développés d’accroître le financement climatique en faveur du continent africain.
Augmenter de 20 à 30 milliards de dollars le financement du climat, tel est l’objectif des négociateurs africains lors du sommet de la COP26 qui se tiendra à Glasgow en novembre. Le continent ne contribue qu’à hauteur de 4 % au total des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) mais pourtant il subit le plus gros des conséquences.
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement estime que les coûts annuels de l’adaptation dans les pays en développement qui est actuellement estimés à 70 milliards de dollars passeront à 300 milliards de dollars d’ici 2030 et à 500 milliards de dollars d’ici 2050.
Les gouvernements africains consacrent déjà entre 2 % et 9 % de leur produit intérieur brut aux programmes d’adaptation. La COP26 à Glasgow offre donc l’occasion de reconnaître et de prendre en compte les besoins du continent en matière d’adaptation aux changements climatiques estime le groupe des négociateurs.