En Algérie , le 3 septembre 2024 les travaux de la première phase du projet algéro-quatari pour la production de lait en poudre ont débuté dans la commune de Timekten dans la wilaya d’Adrar. Cette initiative selon les autorités du pays, vise à produire 50 % des besoins nationaux en la matière et permettra d’approvisionner le marché local en viande rouge
L’ Algérie a lancé le 3 septembre 2024 la première phase d’un ambitieux projet stratégique pour l’agriculture. Le projet issu d’un partenariat entre le pays d’Afrique et l’Etat du Qatar, vise une production de 50% des besoins nationaux de lait en poudre sur une superficie de 117 000 hectares à Tamalous dans la wilaya d’Adrar. Selon les autorités du pays, cette initiative devrait contribuer au renforcement de l’autosuffisance laitière du pays et moderniser le secteur agricole national.
“Ce projet permettra de produire 50% des besoins nationaux en lait en poudre et la création de 10 000 postes d’emploi temporaires pour la réalisation de la base de vie et entre 5000 et 7000 postes d’emploi une fois entré en service. Les dernières technologies dans le secteur de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’élevage seront utilisées.”
Larbi BAHLOUL, Gouverneur d’Adrar – Algérie
En 2026, cette usine entamera sa première phase de production, avec pour objectif d’atteindre plus d’un milliard et demi de litres de lait à long terme soulignent les autorités. Le projet dédié à l’élevage et à la production de lait en poudre, fournira également de la viande rouge au marché local, dynamisant ainsi l’économie régionale.
“C’est un projet stratégique d’ampleur internationale car il est considéré comme étant le plus grand projet de production de poudre de lait au monde. Nous sommes aujourd’hui arrivés à cette première phase de réalisation grâce aux efforts de l’Algérie qui a honorer ses engagements et accélérer les procédures pour que ce projet voit le jour.”
ABDELAZIZ AHMED, Ambassadeur en Algérie – Qatar
Le plan national de développement des cultures stratégiques en Algérie vise l’autosuffisance en céréales d’ici 2027, avec la réhabilitation de 500 000 hectares dans le sud du pays avec une extension de surfaces pour la production de maïs, de légumes secs et de graines oléagineuses.