La finance islamique séduit de plus en plus les pays africains. Plusieurs États se tournent en effet vers les sukuks, comme on les appelle, pour le financement de l’économie réelle dans un contexte de flambée des taux d’intérêt.
Trois milliards de dollars. C’est le montant des prêts annoncés par la Banque islamique de développement en faveur de l’Algérie. Ils sont destinés à des programmes de développement. En Algérie, où la finance islamique s’impose de plus en plus dans le système bancaire.
“Cette activité a été réglementée par la diffusion du règlement Banque d’Algérie 02-2020, le 15 mars 2020. Ce cadre réglementaire régit l’exercice de cette activité au niveau des banques.”
HICHEM AMRI, Directeur de l’Agence BNA-Belouizdad, Algérie
La finance islamique : un secteur en pleine croissance, qui repose sur deux obligations : le partage équitable des pertes comme des profits et des investissements qui portent sur le développement. Un mode de financement qui constitue une solution pour diversifier les investissements.
“Nous avons des produits destinés aux particuliers pour les financements immobiliers, les financements Muraba-auto, Ijar, Akaria et celui destiné aux entrepreneurs comme investissement d’exploitation. Nous avons aussi un produit destiné aux entrepreneurs.”
Rachid adoul, Directeur de l’Agence CPA-el Achour, Algérie
Secteur méconnu de la finance mondiale il y a encore quelques années, la finance islamique présente des opportunités importantes pour le développement économique et financier du continent, dans un contexte marqué par une flambée des taux d’intérêt sur les marchés de la dette nationaux et internationaux.