Pour accroître ses recettes et s’imposer sur le marché régional, le port de Luanda entame une transformation pour renforcer sa compétitivité régionale. Avec pour ambition de porter la profondeur à 16 mètres, contre 10 mètres actuellement, cette modernisation vise à soutenir les échanges commerciaux en Afrique australe et à s’imposer comme hub logistique stratégique.
Pour renforcer sa compétitivité régionale et pour accroître ses recettes portuaires, le port de Luanda en Angola a officiellement lancé les préparatifs pour le dragage de son terminal polyvalent, afin d’en porter la profondeur à 16 mètres, contre 10 mètres actuellement. Ce dragage selon les autorités angolaises permettra d’accueillir des porte-conteneurs super post-Panamax, capables de transporter jusqu’à 14 000 EVP. Par ailleurs, la zone de 192 000 mètres carrés du terminal sera optimisée pour la manutention de conteneurs à haute densité et équipée de technologies et de systèmes informatiques de pointe.
Déjà sur le plan infrastructurel, l’Angola investit énormément pour la modernisation de ses infrastructures portuaires. Je pense ici notamment au port de Luanda, je pense également au port de Lobito qui constitue les principaux florins de ce pays sur le plan portuaire.
Lionel Raynald Ngole III, Expert en questions économiques
Le coût du projet est estimé à 250 millions de dollars. Une fois terminé, le terminal modernisé augmentera sa capacité de manutention de conteneurs de 25 000 EVP à 350 000 EVP et ses volumes RoRo à plus de 40 000 véhicules selon l’exécutif angolais. Le port de Luanda gère environ 76 % des conteneurs et des marchandises générales de l’Angola, en plus de servir de passerelle vers la chaîne d’approvisionnement maritime pour des voisins tels que la République démocratique du Congo (RDC), presque enclavée, et la Zambie, pays enclavé.
L’Angola n’est pas le seul pays africain qui ait l’accès à la mère. L’Angola est conscient de cette concurrence là et c’est fort donc de cette concurrence que l’Angola occupé dorés et déjà une position significative en ce qui concerne le marché portuaire africain mais cette position pourrait être consolidée dans les prochaines années au regard des investissements massives qui sont mise en place par ce pays pour améliorer le plateau technique de ces différentes infrastructures portuaires.
Lionel Raynald Ngole III, Expert en questions économiques
De meilleures installations d’import-export et une meilleure infrastructure de chaîne d’approvisionnement sont stratégiquement vitales pour la zone de libre-échange de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). En modernisant le port de Luanda, l’Angola, qui est sur le point de rejoindre cette zone, aura plus de chances de tirer le maximum de cette communauté économique régionale.