l’Angola a considérablement réduit son taux de mortalité maternelle de près de 80% au cours des cinq dernières années, passant de 377 à 104 décès pour 100 000 naissances. Cela a été possible grâce à l’amélioration des conditions de prise en charge des femmes enceintes, notamment la création de nouvelles unités sanitaires et une augmentation de 40% des effectifs dans les hôpitaux. Le gouvernement angolais envisage également la mise en place d’une politique de couverture santé universelle en utilisant des technologies telles que l’énergie solaire, la télémédecine et les plateformes numériques.
L’Angola a réduit de près de 80% son taux de mortalité maternelle. Au cours des cinq dernières années, le pays a réduit de 377 à 104 pour 100 000 naissances, le nombre de femmes qui décèdent en donnant la vie, a révélé la ministre de la Santé publique, Sílvia Lutucuta. En Angola, la probabilité qu’une femme mineure meure des suites de complications de grossesse est de 1 sur 79. Le personnel de santé attribue ces avancées à l’amélioration des conditions de prise en charge des femmes enceintes dans le pays.
J’appelle les femmes à avoir, pour qu’on puisse parler de soins prénataux sains raisonnables et adéquats, au moins huit consultations prénatales. Malheureusement, certaines femmes viennent à l’hôpital quand elles sentent le bébé bouger alors que certaines complications peuvent apparaître à un stade précoce du premier trimestre de la grossesse. Et nous avons la capacité de les détecter et de les stopper.
Ligia ALVES, Gynécologue – Angola
Dans le secteur sanitaire, l’Angola a marqué des points positifs dans l’amélioration des infrastructures de santé. Le pays s’est enrichi de 163 nouvelles unités sanitaires, majoritairement des établissements de proximité. De plus, une hausse de 40% des effectifs dans les hôpitaux a été enregistrée, soit la création de 41 093 nouveaux emplois dans le secteur. Des efforts qui contribuent à l’amélioration des indicateurs de santé infantile et maternelle selon des experts.
Nous avons tout fait pour que les femmes se sentent bien, à l’aise à la maternité et qu’il y ait les meilleurs soins possibles pour les femmes, notamment celles qui sont enceintes pour la première fois.
Ligia ALVES, Gynécologue – Angola
Le gouvernement angolais envisage la mise en place d’une politique de couverture santé universelle. Dans cette logique, le pays mise sur l’introduction de nouvelles technologies, notamment dans les équipements de chaîne du froid alimentés par l’énergie solaire, les plateformes numériques de gestion de la logistique et des interventions de santé publique, la télémédecine et la télésanté.