Au Burkina Faso, l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers (UNPSB) a signé, le 24 janvier, une convention avec l’institution chargée du financement du secteur agropastoral du pays, Dumu Ka Fa (DKF). Selon une de l’UNPSB, cette initiative permettra d’obtenir une ligne de crédit annuelle d’au moins 1 milliard de francs CFA (environ 1,6 million $) par an, pour une durée de trois ans, renouvelable.
Le 24 janvier 2025, l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers (UNPSB) au Burkina Faso, a signé une convention avec le Fonds Dumu Ka Fa (DKF), chargé du financement du secteur agropastoral du pays. Ce partenariat permettra à l’Union nationale des sociétés coopératives d’obtenir une ligne de crédit annuelle d’au moins 1 milliard de francs CFA (environ 1,6 million $) par an, pour une durée de trois ans, renouvelable.
On ne le dirait pas assez: l’agriculture reste le poumon des économies africaines en général parce que l’agriculture emploie plus de 80 % de la population et l’agriculture est au centre des politiques pour lutter contre l’insécurité alimentaire.
Kwami Ossadzifo WONYRA, Economiste
Ce soutien financier devrait soutenir les actions déployées pour augmenter le taux d’utilisation de semences améliorées dans ce pays du sahel qui aspire à l’autonomie alimentaire. Dans un rapport datant de 2022, la direction générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS) a indiqué que l’utilisation de semences améliorées par les producteurs au Burkina Faso a baissé depuis 2014, passant de 15,63 % contre 19,3 % en 2021.
Il faut faire le ratio pour voir quel est le montant qui reviendra à chaque agriculteur pour voir si effectivement ça peut permettre à ce que ces agriculteurs là notamment ces semenciers puissent véritablement bénéficier de ce coup de pouce qui va leur permettre d’accroître leur productivité.
Kwami Ossadzifo WONYRA, Economiste
Par ailleurs, l’agriculture représente approximativement 16 % du produit intérieur brut (PIB) dans ce pays d’Afrique de l’Ouest et assure un emploi à près de 75 % de la population active. Dans sa recherche de souveraineté alimentaire, le gouvernement intensifie son soutien à l’élaboration de semences améliorées produites localement.