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Cemac : Charles Mba plaide pour l’amélioration des infrastructures de communication

Cemac : Charles Mba plaide pour l’amélioration des infrastructures de communication

L’intégration régionale est devenue une priorité essentielle pour de nombreuses organisations économiques à travers le monde. Ainsi, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) s’est engagée à promouvoir l’intégration régionale et politique par le biais de politiques visant à renforcer la coopération entre ses pays membres. 

L’intégration régionale offre de meilleures possibilités de sortie des crises et défis du développement auxquels font face les pays africains. En Afrique centrale, l’intégration régionale et politique s’impose comme indispensable. Malgré la multiplication des institutions, l’intégration économique et politique au sein de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) demeure un enjeu majeur pour la croissance durable et le développement. La sous-région regroupe 6 pays :  le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Je pense que pour intégrer les pays, il faut d’abord intégrer les hommes. Nous sommes dans une zone forestière très difficile, très dense. Pour intégrer les hommes, il faut les faire communiquer. Il faut faire circuler les hommes, faire circuler les biens, les produits et les productions.

Charles MBA , Ministre des Comptes publicsGabon

Afin de progresser vers une intégration économique et politique plus étroite, la CEMAC doit davantage œuvrer en faveur du renforcement des infrastructures régionales, l’harmonisation des politiques économiques, la promotion de la libre circulation des personnes et des biens entre autres. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les treize projets intégrateurs de l’Organisation sous-régionale estimés à un coût total d’environ 8 835 millions d’euros.

 Je crois que les choses vont s’équilibrer, s’harmoniser, lorsque nous échangerons de plus en plus ensemble. Et nous le ferons de plus en plus, en ayant la connexion entre Yaoundé et N’djamena, Libreville et Brazzaville, Libreville et Bata. Je crois que l’harmonisation viendra de l’échange, de la mise en commun, et notamment par les infrastructures routières.

Charles MBA , Ministre des Comptes publicsGabon

Les défis de l’intégration régionale en Afrique centrale sont souvent complexes et interconnectés. Ils restent liés  à la chute des investissements étrangers provoquée par la crise financière internationale, la crise alimentaire, l’absence d’infrastructures.

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