En République centrafricaine, la Direction générale des douanes et des droits indirects a présenté ses performances du premier trimestre 2025 le 5 avril. Cette évaluation à mi-parcours fait apparaître des résultats dépassant les prévisions. L’administration douanière a ainsi mobilisé 16,7 milliards de FCFA au cours des trois premiers mois de l’année, ce qui représente un taux de réalisation de 101,21 % par rapport à l’objectif trimestriel de 16,5 milliards de FCFA.
Le 5 avril 2025, la Direction générale des douanes et des droits indirects centrafricaine a présenté ses performances du premier trimestre 2025. Selon ladite direction, l’administration douanière a mobilisé 16,7 milliards de Fcfa au cours des trois premiers mois de l’année 2025, ce qui représente un taux de réalisation de 101,21% par rapport à l’objectif trimestriel de 16,5 milliards de Fcfa. D’après les autorités douanières centrafricaine,avec les récentes évolutions, notamment la dématérialisation des procédures, les conditions sont réunies minimalement pour faire mieux.
“Déjà bravo pour la Centrafrique. Digitalisé le secteur de la douane est un progrès important mais plus que ça il faut travailler maintenant sur l’économie domestique. Il faut diversifier l’économie et il faut être en mesure de produire sur toute l’étendue de la Centrafrique. C’est avec la production locale des emplois locaux que l’on pourra stabilisé l’économie du pays”
Al Kitenge, Economiste – RD Congo
Pour pouvoir optimiser la collecte des recettes douanières pour l’exercice 2025, les autorités douanières centrafricaine ont également mis fin à la pratique des doubles exonérations dont bénéficiaient certains titulaires de marchés publics en tout axe. Cette réforme de la douane centrafricaine s’accompagne de défis logistiques et organisationnels importants selon des experts.
“Lorsque vous regardez la banque mondiale, le fond monétaire international il ya un critère important qu’ils regardent lorsqu’ils veulent prêter de l’argent a un pays et c’est sa capacité à exporter parce que c’est comme ça que le pays va générer des devises qui vont permettre que le service de la dette soit respecté. Il est donc important pour la Centrafrique de pouvoir se doter d’un mécanisme de financement interne qui puisse être en mesure de réellement développer l’économie”
Al Kitenge, Economiste – RD Congo
Malgré cette performance, un communiqué du fond monétaire international a souligné que le pays continue de souffrir de tensions persistantes sur les finances publiques, lesquelles tensions « proviennent de la faiblesse structurelle des recettes intérieures, qui a exposé le pays à la suspension des programmes d’appui budgétaire par les partenaires au développement en 2021 ».