C’est par la résolution 170 de 1957 que l’Egyptian Post Authority, Autorité postale égyptienne a vu le jour. Parmi les plus anciennes au monde, la poste égyptienne est fournisseur désigné du service postale universel. En place depuis 1865, elle s’est développée au fil du temps et veut aujourd’hui partager ses acquis avec les autres pays de l’UPU présents au 27e congrès d’Abidjan.
Avec plus de 5000 bureaux de poste sur toute l’étendue du territoire national, équivalent à peu près à l’ensemble des bureaux de postes présentes dans toute l’Afrique de l’Ouest, l’Egypte est une référence postale. Au fil du temps, utilisant efficacement ses ressources, le pays des pharaons s’est basé sur 3 angles pour reguler sa poste. Entre autres atouts : la culture de l’inclusion financière, la digitalisation, l’essor des plateformes de e-commerce: la cheville ouvrière de la résilience égyptienne observée.
Le secteur est riche de 58 institutions gouvernementales, qui offrent 58 services en ligne avec un record de 11 millions de transactions en ligne par an d’après les chiffres officiels. L’importance accordée par l’Egypte à la digitalisation et aux nouvelles technologies est donc palpable.
L’Egypte est également le premier pays africain hôte du congrès de l’union postale universelle, en 1934. Un choix historique, qui lui a sans doute donné un coup d’accélérateur. En 1999, le ministère des communications et des technologies de l’information sera créé, lui permettant ainsi de préparer son entrée dans l’ère du numérique, parmi les plus avancés du continent.