Selon les statistiques officielles, au Gabon, sur le réseau routier, qui compte près de 10 000 kilomètres, seulement 20% de routes sont bitumées. Une situation qui affecte les transporteurs et les usagers, qui doivent conjuguer avec des moyens de transport public insuffisants. Face à cette situation, les autorités multiplient les initiatives pour améliorer la connectivité et l’accessibilité d’une part et d’autres par améliorer les conditions de vie des populations.
Selon les statistiques officielles, au Gabon, sur un réseau routier estimé à 9 170 kilomètres, seulement 20% des routes sont bitumées. Une situation qui affecte le transport des biens et des personnes dans ce pays d’Afrique centrale. Pour pallier le problème, le gouvernement s’est engagé en faveur du développement et de la sécurisation. Ceci à travers la mise en œuvre d’un budget de 1 333 milliards FCFA à des projets d’infrastructures routières entre 2024 et 2026.
“Nous n’avons pas d’équipement de transport, les zones de débarquement et d’embarquement nous n’avons pas de gare routière. Aujourd’hui dans ce pays il n’y a pas de gare routière ni à Libreville nulle part ailleurs. Or la gare routière est un instrument de régulation des transports et qui participe à rendre le transport effi cient dont nous pensons qu’au niveau des équipements il faut commencer par le prioritaire.”
Jean Robert Menié, Président du Syndicat libre des transporteurs terrestres – Gabon
Dans le même ordre d’idée, le gouvernement gabonais a approuvé un projet de décret, lors du conseil des ministres en 2024, qui prévoit d’emprunter 74 milliards de FCFA pour financer la construction de quatre passerelles, du nouveau pont Ebel-Abanga ainsi qu’un fly-over à Libreville la capitale. Plusieurs travaux de modernisation des voies secondaires ont également été lancés. Ces initiatives visent à améliorer la connectivité et l’accessibilité dans la région, donnant aux populations un nouvel espoir pour des déplacements aisés et sécurisés.
“Le secteur des transports, le domaine des transports comme le disait Jean-Robert qui est un domaine de souveraineté d’une part et qui est au centre de l’activité économique et sociale devrait pouvoir faire l’objet d’une attention particulière et regarder de très près ce qui a lieu de faire pour adapter l’offre de transport à la demande de transport qui est escomptée par les populations”.
Jean de Dieu Yembit Mangala, Député de la Transition – Gabon
Malgré les défis majeurs auxquels le secteur routier de ce pays est confronté, il demeure une priorité pour le gouvernement. A quelques jours du scrutin présidentiel, les huit candidats en lice multiplient les meetings pour convaincre le maximun d’électeurs gabonais avec des idées novatrices pour le développement du secteur routier de ce pays d’Afrique centrale.
