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Gabon : la contribution du secteur industriel au PIB estimée à 53, 53%

À quelques jours de la présidentielle du 12 avril 2025, le secteur industriel gabonais est au centre des préoccupations. Longtemps dominée par l’exploitation des ressources naturelles, l’économie nationale cherche aujourd’hui à se diversifier, avec l’industrie comme levier stratégique. Malgré des avancées notables, les défis restent nombreux. Manque d’infrastructures, dépendance aux matières premières, difficultés d’accès au financement… Autant d’enjeux sur lesquels les candidats sont attendus. État des lieux d’un secteur en quête de structuration.

Avec une contribution de 53,53% au PIB, le secteur industriel, les hydrocarbures y compris, représente un levier pour la diversification de l’économie du Gabon. Bien qu’ayant connu des avancées notables ces dernières années, le secteur reste confronté aux insuffisances structurelles, notamment la dépendance aux matières premières, ou le manque de diversification du potentiel économique. A l’approche de l’élection présidentielle prévue le 12 avril 2025, le secteur est au centre de tous les débats. Des réformes pour renforcer les politiques d’industrialisation sont en vue.

“Le Gabon est à la recherche d’un crédit d’énergie. Nous sommes allés en zone Nord. C’est quelque chose d’extraordinaire avec cette interconnexion électrique entre la Guinée Équatoriale et le Gabon. C’est pour vous dire qu’il y a un déficit énergétique qui nous oblige malheureusement à ne pas créer, implanter des industries. Ça, c’est le premier frein.”

LUBIN NTOUNTOUME, Ministre de l’IndustrieGabon

Pilier stratégique du plan de transformation économique, l’industrie gabonaise, le pétrole y compris représente plus de 50 % du produit intérieur brut en 2023, portée principalement par les hydrocarbures et les mines. Le manque d’infrastructures, ou encore les difficultés d’accès au financement freinent l’émergence d’un tissu industriel compétitif. Le gouvernement mise notamment sur l’industrialisation pour soutenir la croissance hors pétrole. Une ambition incarnée par des zones économiques spéciales, à l’image de celle de Nkok, qui accueille aujourd’hui près de 140 entreprises issues de 19 pays différents.

“Un certain nombre d’entités qui m’ont permis de savoir qu’il y a quand même de choses qui ont été faites. La grande visite de la zone industrielle de Nkok m’a permis de savoir que nous ne sommes pas, comme beaucoup le pensent, en retard. Beaucoup de choses ont été faites. Je pense que c’est un endroit, c’est un tel lieu qui est un symbole fort et qui permet de prendre le Gabon en exemple.”

LUBIN NTOUNTOUME, Ministre de l’IndustrieGabon

À la croisée des chemins, les différents candidats à la présidentielle sont attendus sur leurs engagements en matière d’industrialisation. Pour les acteurs économiques, le scrutin à venir est une opportunité de redonner un nouveau souffle à un secteur aux immenses potentialités, mais encore en quête de structuration.

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