A quelques jours de l’élection présidentielle prévue le 12 avril, la Commission spéciale chargée de l’encadrement et de l’accueil des observateurs a tenu plusieurs sciences de travail, avec les missions nationales d’observation électorale accréditées. Ces meetings ont pour objectif de clarifier les principes et les limites du mandat des observateurs électoraux. La réunion du 04 Avril 2025 a souligné l’impartialité, la neutralité, le respect strict du cadre législatif en vue des élections.
Au Gabon, à trois jours du scrutin présidentiel du 12 avril, la Commission spéciale chargée de l’accueil et de l’encadrement des observateurs électoraux s’active à travers la tenue de plusieurs réunions stratégiques. Celle du 4 avril qui est la plus récente a été présidée par M. Aimé Roger Mouloungui Maganga.Cette réunion s’inscrivait dans le cadre du dispositif global de régulation du scrutin. Les articles 124 à 129 de la loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral, prescrivent en effet une observation impartiale du scrutin et un renforcement de la transparence du processus électoral.
Affirmant et affichant son engagement en faveur de la transparence et de l’intégrité électorale, un enjeu clé pour ce scrutin dont l’issue sera déterminante pour l’avenir politique du Gabon, le gouvernement a néanmoins réaffirmé la séparation des rôles entre administration électorale et missions d’observation, conformément au Code électoral.
Pour plus d’impact, les observateurs ont signé deux documents clés: le Code de bonne conduite et un engagement sur l’honneur. Deux textes qui officialisent leur rôle d’acteurs extérieurs au processus, mais investis d’une lourde responsabilité morale et civique.