Alors que les Gabonais sont appelés aux urnes le 12 avril prochain pour élire leur futur président, le PDG, le Parti démocratique gabonais, qui a dirigé le Gabon durant 50 ans, a annoncé ce jeudi, soutenir la candidature du président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema.
L’ancien parti au pouvoir a fait son choix. A quelques jours de l’élection présientielle du 12 avril, le Parti démocratique gabonais annonce son soutien à la candidature du président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, l’homme fort à la tête du Gabon depuis le coup d’Etat d’août 2023. Le général qui s’était engagé à rendre le pouvoir aux civils après deux ans de transition.
“Le Parti démocratique gabonais fait le choix de soutenir Brice Clotaire Oligui Nguema, candidat auquel le peuple s’identifie qui donne des gages d’action dans son programme et qui a déjà recueilli des résultats probants dans l’exercice du pouvoir. Acquis au progrès social au développement intégral et équilibré du Gabon et n’étant nullement concurrent avec les associations mouvements et forces politiques soutenant le candidat, le PDG s’inscrit dans cette dynamique populaire inébranlable et dans l’inclusivité voulue par le candidat.”
Angélique Ngoma, Secrétaire générale du PDG, Gabon
Un appui à la candidature du président de la transition qui intervient alors que son principal rival, qui réclame une rupture totale, Alain-Claude Bilie-By-Nze, dénonce notamment son rôle d’ancien chef de la garde présidentielle de l’ex-président Ali Bongo Ondimba, mais aussi d’être la continuité du système des Bongo et du PDG.
“En conséquence, il appelle l’ensemble de ses militantes et militants ainsi que ses sympathisants à apporter leur suffrage à l’homme d’action et candidat du peuple Brice Clotaire Oligui Nguema, lors du scrutin à venir pour continuer favorablement ce qu’il l’a déjà entamé en construisant l’édifice nouveau auquel tous nous rêvons.”
Angélique Ngoma, Secrétaire générale du PDG, Gabon
La campagne pour l’élection présidentielle débute officiellement ce samedi 29 mars, alors que les quatre candidats en lice multiplient déjà les grandes déclarations politiques dans le cadre de cette présidentielle présentée comme étant une étape décisive vers le retour à l’ordre constitutionnel.