Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé un don de 19,93 millions de dollars pour financer un projet en Gambie. Ce projet vise à renforcer la résilience en améliorant l’accès aux services sociaux de base pour les communautés mal desservies, en mettant particulièrement l’accent sur le soutien aux jeunes et aux femmes vulnérables.
Face à de graves défis économiques en Gambie, la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 19,93 millions de dollars destiné à soutenir le Projet de renforcement de la résilience du pays. Ce projet vise à améliorer l’accès aux services sociaux de base pour les communautés les plus défavorisées du pays, notamment les jeunes et les femmes issus des zones rurales.
Cet appui ou bien ce don de 20 millions de dollars pourrait servir à lutter contre la pauvreté dans les zones les plus reculées, contre le chômage et la migration. Par manque de travail, beaucoup de jeunes gambiens tentent la migration au péril de leur vie.
Moctar KANE, Docteur en Économie et en Intelligence économique – Mauritanie
La Gambie enregistre un taux de pauvreté élevé, touchant plus de la moitié de sa population (53,4 %), avec une incidence particulièrement sévère dans les zones rurales où 76 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté, contre 34 % en milieu urbain. Le chômage des jeunes, à 38,6 %, frappe plus durement les femmes, avec un ratio de 1,3 femme au chômage pour chaque homme.
Si ces 20 millions de dollars sont bien répartis bien organisés ça pourrait servir à quelque chose; ça pourrait améliorer le sort et des femmes et des jeunes et ça pourrait inciter les femmes à travailler davantage déjà fait de grosses travailleuses et ça pourrait les inciter à aller encore de l’avant en leur ouvrant d’autres horizons dans le domaine de l’entreprenariat.
Hamidine Moctar KANE, Docteur en Économie et en Intelligence économique – Mauritanie
Avec ce projet la Gambie entend mettre l’accent sur la prévention des risques de fragilité et de s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté. L’initiative prévoit la création de 1 500 emplois, l’amélioration de 5 000 postes existants, ainsi qu’une formation annuelle de 500 jeunes dans des secteurs porteurs comme l’agriculture, l’ingénierie et les énergies renouvelables.



