Près d’un milliard d’Africains n’ont pas accès aux services bancaires, selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2020 et la Fintech s’avère un véritable levier vers l’inclusion financière. La fintech en Afrique centrale, représente un marché de plus de 1.000 milliards USD, mais le taux d’inclusion financière reste faible.
L’ONG PRATIC a organisé pendant le salon OSIANE 2024, la troisième édition de la conférence FINTECH Afrique Centrale, en collaboration avec Africa FINTECH Forum et l’Archer CAPITAL afin de renforcer la coopération entre les acteurs de la sous-région, d’accroître les échanges d’expertise, de partager les meilleures pratiques sur les mécanismes, outils et services à mettre en place pour garantir une meilleure inclusion financière.
“On part d’une application mobile mais derrière on a tout un écosystème en passant par la société fintech elle-même qui va, au niveau des serveurs ça peut-être Amazon, ça peut-être des cloud ou d’autres sociétés. Mais également cette société fintech qui va communiquer avec des institutions financières, bancaires ou qui leur vend des produits et tout cela il faudra donc une gouvernance à mettre en place et des structures pour suivre la partie sécurité.”
Abdoulaye BA, Entrepreneur-consultant en régulation des données – Sénégal
La fintech en Afrique centrale, représente un marché de plus de 1000 milliards USD, mais le taux d’inclusion financière reste faible. Parmi les facteurs permettant de renforcer ce taux, on peut noter entre autres, les évolutions sociodémographiques des usages et services à forte valeur ajoutée, la digitalisation, l’éducation financière et la sensibilisation de la population.
“En tant qu’expert en cybersécurité ce qu’il faut, il faut créer des plateformes sécurisées de données avec des structures basées sur les technologies de protection un peu comme la blockchain qui permet de sécuriser les documents ou bien sécuriser les données des clients que ça soit le client final, en se connectant à une banque. La menace est croissante normalement en Afrique centrale parce que c’est la sous-région la moins équipée, il n’y a pas d’infrastructures de ce côté là.”
Landry Ngoya, Fondateur de Maisha Pay – RD Congo
La rencontre de Brazzaville avait l’ambition de réunir les acteurs de l’écosystème Fintech d’Afrique centrale et d’ailleurs. Ça a été pour eux l’occasion d’échanger sur les nouvelles opportunités permettant d’améliorer et d’identifier les différents modèles d’initiatives numériques pour favoriser l’inclusion financière dans la sous-région, faciliter les interactions avec les décideurs politiques et les investissements considérables dans le domaine.