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L’Afrique centrale veut se doter d’un système d’oléoducs pétroliers d’ici 2030

Les pays de la sous région Afrique centrale envisagent de se doter d’un système de pipelines, plus de 6500 km d’oléoducs, reliant la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Gabon, le Tchad, l’Angola, le Congo et la République démocratique du Congo. Le réseau d’oléoducs permettra d’assurer l’approvisionnement en énergie dans la sous région Afrique centrale. La mise en service de ce gigantesque projet d’énergie est annoncée pour 2030.

La sous région Afrique centrale va se doter d’un système d’oléoducs pétroliers d’ici 2030. Le Central African Pipeline System (CAPS), présenté le 08 septembre dernier par le ministre équatoguinéen des Mines et des Hydrocarbures au Central Africa Business Energy Forum (CABEF) organisé à Douala, est un réseau de trois gazoducs d’environ 6 500 kilomètres qui vise à assurer la survie et l’approvisionnement en hydrocarbures des différents pays de l’Afrique centrale. Il va également favoriser le développement des zones industrielles et contribuer au développement du marché commun.

La mise en place d’un système d’oléoducs ne sert pas seulement à exporter du pétrole brut, mais aussi de l’essence, du gaz et d’autres produits pétrochimiques. La beauté d’un système d’oléoducs est qu’il favorise l’éclosion de zones industrielles ; parce que lorsque vous avez une zone industrielle, vous pouvez exploiter le brut pour l’électricité, pour la pétrochimie et les coûts sont extrêmement faibles parce que l’infrastructure est déjà en place. 

Gabriel Mbaga Obiang Lima, Ministre des Mines et des Hydrocarbures Guinée équatoriale

Les principaux acheteurs de pétrole africain que sont les Européens, les Américains et les Asiatiques pensent l’implémentation de la politique de transition énergétique, des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, d’ici 2030. Les pays dont l’économie est adossée à l’exportation de produits pétroliers pourraient se retrouver économiquement affaiblis. Selon le ministre équato-guinéen, il est impératif de rendre ce projet viable dans un délai de sept ans, pour éviter la survenue d’une crise dans les pays africains.  

Le délai c’est 2030. Nous n’avons que 7 ans. Lorsque j’étais à Douala, j’ai été très clair avec tous mes collègues et ministres. Ce n’est pas un projet qui peut attendre.  Parce qu’en 2030, les Européens, les Américains, les Asiatiques feront la transition énergétique, ce qui signifie qu’en 2030, nous n’aurons plus de marché pour vendre nos hydrocarbures. C’est pourquoi il est très important que nous fassions cela dans une période de sept ans. Si nous ne le faisons pas en sept ans, nous nous retrouverons avec notre pétrole et notre gaz sans marché pour les écouler parce que l’ensemble de l’industrie et du marché mondial aura changé et n’aura plus besoin de notre pétrole. 

Gabriel Mbaga Obiang Lima, Ministre des Mines et des Hydrocarbures Guinée équatoriale

Si le coût global du projet n’a pas encore été rendu public, le CAPS a reçu l’adhésion des chefs d’Etat d’Afrique centrale dont la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Gabon, le Tchad, l’Angola, le Congo et la République démocratique du Congo. Il sera financé par un partenariat public privé.

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