Le Gabon fait partie des pays très sensibles aux incidences des changements climatiques. Des phénomènes climatiques tels que les inondations notamment à Libreville, dans la capitale gabonaise, ont entraîné des pertes économiques estimées à près de 20 milliards de francs CFA en 2023, une étude menée par le Centre de recherche en géosciences environnementales, sans compter les pertes humaines et le déplacement forcé des populations selon des experts. Les Gabonais attendent du prochain président , des réponses concrètes pour faire face aux changements climatiques.
Le Bassin du Congo joue un rôle vital dans la régulation du climat mondial en stockant entre 25 et 30 % du carbone de la planète, et est également un habitat essentiel pour une biodiversité riche. Grâce à sa couverture forestière, qui s’étend sur 87 % du territoire, le Gabon emmagasiné d’importants stocks de carbone, qui contribuent à l’atténuation du changement climatique au niveau mondial. Cependant, des experts Gabonais dénoncent la récurrence des inondations survenues dans le pays ces 10 dernières années. Selon une étude publiée par l’Institut de recherche en Écologie tropicale (IRET), Libreville a perdu environ 23 % de son couvert forestier entre 2001 et 2023.
“Nous sommes sur une planète où il y a des émissions de carbone qui sont particulièrement importantes souvent du fait des grands pays développés, des grands pays émergents. Et il ya d’autre pays comme le nôtre qui ont une attitude environnemental vertueuse qui séquestre le carbone qui est émis aussi par les autres”
Mays Mouissi, Ministre de l’Environnement et du Climat – Gabon
En 2023, une étude menée par le Centre de recherche en géosciences environnementales a révélé que les dégâts causés par les inondations dans la capitale gabonaise ont entraîné des pertes économiques estimées à près de 20 milliards de francs CFA, sans compter les pertes humaines et le déplacement forcé des populations.
“Notre pays est identifié dans cette planète comme étant l’un des meilleurs Player en matière environnemental. Nous avons un environnement qui est plus tôt préservé. De ce point de vue, je dirais que l’environnement se porte bien. Si nous prenons comme référentiel notre pays où notre capital, oui il ya des efforts qu’il faut faire, il ya un certain nombre de chose que nous observons qui sont perfectible mais nous avons des politiques que nous sommes entraîne de conduire tant sur le plan national que sur le plan international”
Mays Mouissi, Ministre de l’Environnement et du Climat – Gabon
Rappelons que le Gabon fait partie des pays très sensibles aux incidences des changements climatiques. C’est pourquoi le pays mise sur un modèle de développement sobre en carbone. Conformément à cet objectif, le pays d’Afrique Centrale essentiellement forestier a déjà prit des mesures visant à ajuster sa stratégie de gouvernance, notamment pour la mise en œuvre d’un cadre de fiscalité verte.
