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Les créanciers de l’Afrique toujours attendus sur l’allègement de la dette

Les perspectives économiques pour l’Afrique en 2023 s’annoncent moroses selon le FMI qui prévoit un taux de croissance à 3,6%,  un taux d’ inflation moyen  qui reste inquiétant à 14,0%. Des indicateurs qui traduisent un état d’endettement élevé. En 2021 la dette extérieure de l’Afrique représentait 36% de son PIB. Malgré des promesses  sur un allègement voire annulation d’une partie de la dette, les pays africains à l’instar du Ghana, de la Zambie, du Tchad plient sous le poids d’une dette devenue presque insoutenable.

En 2021 la dette extérieure de l’Afrique était estimée à plus de 100 milliards de dollars représentant 36% du PIB du continent cette année-là. Un fardeau pour le continent et qui s’est depuis lors alourdi avec une inflation qui fragilise les économies et les conditions de vie sur le continent. Le  processus de restructuration de la dette des pays moins développés dans le « cadre commun » du G20 et , l’Initiative de suspension du service de la dette des pays dits les plus pauvres, inspirée au Club de Paris n’ont pas encore atteint leurs objectifs. Le FMI et la Banque mondiale qui tablent sur la dette de l’Afrique en marge des réunions du printemps 2023::, suggèrent un ajustement par étape.

Le FMI a travaillé dans le cadre de ses politiques pour aider ses États membres à faire face aux problèmes de dette et, à cet égard, le cadre actuel a commencé à réaliser son potentiel. Le Tchad, par exemple, est parvenu à un accord avec ses créanciers publics et privés sur un traitement de la dette et la Zambie a également fait d’importants progrès. Néanmoins, nous pensons que le cadre doit être amélioré et nous avons fait des propositions concrètes dans ce sens.*

Wenjie Chen, Chargée des perspectives économiques pour l’Afrique au FMI Chine

Les grands créanciers de l’Afrique se recrutent au sein  des grandes institutions financières mondiales. En 2021, la banque mondiale se plaçait en tête de cette liste avec 91 milliards de dollars. La chine quant à elle premier partenaire commercial du continent depuis plus d’une décennie est le premier créancier sur le plan bilatéral avec environ 80  milliards de dollars de créances. 

Des efforts accrus sont nécessaires pour améliorer la coordination des créanciers. Les taux d’intérêt plus élevés sont dus à une forte inflation persistante dans de nombreuses économies avancées et également à l’échelle mondiale que nous connaissons en termes de prix des aliments et du carburant.

Wenjie Chen, Chargée des perspectives économiques pour l’Afrique au FMI Chine

La crise du Covid 19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine ont fragilisé les Etats, réduisant leur capacité à respecter les échéances de remboursement du service de la dette. Aussi, entre autres causes,  la hausse des coûts d’emprunt, précipitée par le resserrement de la politique monétaire mondiale, a  conduit  huit pays africains à un surendettement et 13 à un risque élevé de surendettement selon l’analyse de viabilité de la dette du FMI et de la Banque mondiale.

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