Plus de 17 millions de citoyens mozambicains sont attendus aux urnes, mercredi 9 octobre 2024, afin d’élire leur nouveau président ainsi que de nouveaux membres du Parlement. A cet effet, quatre candidats sont en lice pour la magistrature suprême et 49 partis politiques se disputent 65 municipalités et 250 sièges au Parlement. Avec ce scrutin les mozambicains espèrent des changements dans ce pays où la population est confrontée à des défis importants dans les domaines de la sécurité, de l’économie et du développement social.
Au Mozambique, plus de 17 millions d’électeurs étaient appelés à voter, mercredi 9 octobre 2024 pour élire notamment le futur président et les députés et, pour la première fois, les gouverneurs des provinces. A cette septième élection depuis l’introduction du multipartisme en 1994, 4 candidats sont lice pour la magistrature suprême. Il s’agit entre autres de Ossufo Momade de la Renamo, Lutero Simango (MDM, centre-droit), Venancio Mondlane, pour la coalition Alliance démocratique et de Daniel Chapo, le candidat du Frelimo, le parti au pouvoir depuis l’indépendance en 1975, qui est donné largement favori malgré les critiques. 49 partis politiques se disputent 65 municipalités et 250 sièges au Parlement.
Nous espérons un nouvel avenir, un avenir meilleur, nous voulons sortir des phases que nous avons déjà traversées, nous voulons que le nouveau gouvernement apporte le succès.
Julio Macamo, Résident de Maputo – Mozambique
Le président sortant Filipe Nyusi, 65 ans, ne pouvant briguer un troisième mandat selon la Constitution, a été l’un des premiers citoyens à voter à Maputo. Il a appelé à un scrutin « serein, calme », demandant qu’aucun groupe ne s’agite ou ne menace les autres et que chacun évite d’annoncer les résultats à l’avance.
Si le président crée les meilleures conditions que nous demandons depuis longtemps, je pense que les gens seront très heureux.
Sheila Duarté Timana, Résidente de Maputo – Mozambique
Ce scrutin intervient dans un contexte économique morose alors que les attaques terroristes dans le nord du pays, continuent depuis plusieurs années, à freiner l’exploitation des gisements de gaz dans l’océan indien. Le Mozambique est vulnérable au dérèglement climatique entre cyclones destructeurs et sécheresse. Et plus de 1,3 million de personnes ont été forcées de quitter leur foyer en raison des défis sécuritaires.