En Namibie, le gouvernement s’attèle actuellement à revoir et consolider les réformes politiques et législatives avec pour objectif de réduire les importations alimentaires et d’augmenter la production grâce à des projets verts. Ces réformes visent à augmenter la production et l’efficacité agricole, tout en rendant l’accès aux marchés locaux plus aisé.
En Namibie, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et de la Réforme Foncière travaille actuellement à revoir et renforcer les réformes politiques et législatives dans le but de diminuer les importations alimentaires et d’accroître la production par le biais de projets écologiques. C’est ce qu’a indiqué la ministre de l’Agriculture Inge Zaamwani-Kamwi, le 25 juin 2025. L’objectif des réformes est d’accroître la production et la productivité agricoles, ainsi que de faciliter l’accès aux marchés locaux.
Ces réformes permettront d’améliorer la production et la productivité alimentaires, renforcer l’accès aux marchés locaux et les chaînes de valeur et à créer des opportunités d’emploi durables”.
Inge Zaamwani-Kamwi, Ministre de l’Agriculture – Namibie
Dans ce pays d’Afrique australe, les importations alimentaires ont atteint 464 827,51 millions de dollars américains en 2022 en provenance de l’Afrique du Sud. Le pays importe une grande variété de produits alimentaires, notamment les céréales. Les pommes de terre font également partie des principaux produits frais importés ce qui, selon la ministre, nécessite un coût de production de 250 000 dollars namibiens par hectare.
“Le programme de promotion des parts de marché, introduit en 2004 et exigeant actuellement des importateurs qu’ils s’approvisionnent localement à hauteur d’au moins 47 %, a joué un rôle déterminant dans cette volonté de changement et de croissance”.
Inge Zaamwani-Kamwi, Ministre de l’Agriculture – Namibie
Avec environ 2,9 millions d’habitants, la Namibie est fortement tributaire des importations alimentaires, celles-ci représentent près de 50% de ses besoins en céréales, et pouvant atteindre jusqu’à 70% lors des périodes de sécheresse. Avec ces réformes, l’Etat entend encourager les partenariats avec le secteur privé et l’agro-industrie et améliorer les stratégies agricoles résilientes au changement climatique.